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La joie de l'Italien, Enea Bastianini, après avoir remporté le Grand Prix du Qatar, sa première victoire en MotoGP, devant le Sud-africain, Brad Binder (KTM) et l'Espagnol, Pol Espargaro (Honda), le 6 mars sur le circuit de Losail. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ce qui est frustrant, c'est que je donne vraiment mon maximum. Je suis là pour faire un bon résultat et je finis neuvième sur un circuit sur lequel j'ai gagné l'année dernière", déplore Quartararo, handicapé par un problème de pression de ses pneus et par la faible vitesse de pointe de sa Yamaha (la 20e sur 24 pilotes en course).
"Ça fait mal mais il faut rester fort. Le plus important, c'est de garder en tête que, peu importe la position, tu te donnes au maximum et aujourd'hui, sincèrement, je ne pouvais pas faire mieux. Donc il va falloir trouver une solution." Parti treizième sur le circuit de Losail, le premier Français, Johann Zarco (Ducati-Pramac), a terminé huitième. "Toujours bon à prendre quand le week-end était en dents de scie."
Derrière un podium inattendu complété par le Sud-Africain Brad Binder (KTM) et l'Espagnol Pol Espargaro (Honda), le premier des favoris est Marc Marquez (Honda). "Début acceptable au championnat, on a su souffrir pour obtenir une cinquième place" après deux saisons perturbées par les blessures, a commenté l'Espagnol sur les réseaux sociaux.
L'Italien Francesco Bagnaia (Ducati), vice-champion du monde, a pour sa part chuté, emmenant avec lui le poleman espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac), alors que tous deux étaient déjà hors course pour le podium. Deuxième sur la grille de départ et toujours bien placé pendant le GP, Bastianini a pris les commandes des mains d'Espargaro à quatre tours de l'arrivée. L'Italien de 24 ans, sacré en Moto2 en 2020, confirme les espoirs nés de ses deux podiums (deux troisièmes places) décrochés lors de sa première saison en MotoGP en 2021.
"Tout le monde a pleuré"
"Mon sentiment actuel est incroyable. J'ai attaqué dès le début mais le plus important était de préserver les pneus pour la fin, raconte Bastianini. À la fin, j'étais très proche de Pol et j'ai compris que je pouvais essayer de gagner la course. Je l'ai dépassé au premier virage... C'est difficile d'en dire plus pour l'instant."
Le vainqueur dédie son succès à l'ancien patron de son écurie, l'ex-pilote Fausto Gresini, mort du COVID-19 en février 2021: "C'est fantastique pour l'équipe, je crois que tout le monde a pleuré..." Du côté d'Espargaro et Binder, on affiche ses ambitions pour 2022. "Le message est clair : Honda est de retour et pas seulement avec Marc Marquez", s'exclame le premier. "Je crois sincèrement que nous avons les moyens de courir parmi les grands chaque semaine", assure le second. La quatrième position revient à l'autre frère Espargaro, Aleix (Aprilia).
Les Suzuki des Espagnols Joan Mir et Alex Rins, sixième et septième, ont continué de décevoir après des essais libres pourtant convaincants. En Moto2 et Moto3, les victoires sont allées à deux autres Italiens, Celestino Vietti (Kalex) et Andrea Migno (Honda). Le prochain GP de cette saison record de 21 courses jusqu'à Valence (Espagne) le 6 novembre est inédit : il se tiendra en Indonésie, sur le circuit de Mandalika, le 20 mars.
AFP/VNA/CVN