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L'Américain Patrick Reed sur le trou N°9 au 2e tour de l'US Open de golf, le 19 septembre à Mamaroneck, dans l'État de New York |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Justin Thomas, leader la veille à Mamaroneck (New York) après un superbe 65, a lui été en difficulté (73) et glissé à la 3e place à deux longueurs de Reed, qui s'est accroché jusqu'au bout pour limiter la casse.
Au lendemain de son superbe trou en un qui l'a lancé idéalement dans le tournoi, c'est un birdie sur le N°9, le cinquième pour contrecarrer cinq bogeys, qui est venu rééquilibrer la carte (70) du vainqueur du Masters d'Augusta 2018 et finalement le maintenir devant DeChambeau.
"On savait qu'aujourd'hui ce serait brutal. Vu qu'on avait malmené le parcours hier, ça allait inévitablement se durcir", a déclaré Reed, évoquant notamment les conditions venteuses, les greens plus rapides et la difficulté sans cesse croissante sur le Winged Foot à chaque tour, avec pour résultat seulement trois golfeurs ayant fini sous le par sur les 144 en lice, contre 21 la veille.
DeChambeau en fait partie, lui qui a aussi eu une journée animée: il a commis cinq bogeys, qu'il a compensés par cinq birdies, avant de finir très fort avec un eagle sur son dernier trou pour cumuler un total de -3.
"J'ai drivé plutôt bien vu les conditions. C'était vraiment pas simple, mais je l'ai fait aux moments où j'en avais le plus besoin", s'est-il félicité, content aussi de son dernier trou, "qui fait du bien à la confiance".
Derrière, lui, à une longueur, Justin Thomas, lauréat de l'USPGA en 2017 mène donc un trio également composé de l'Espagnol Rafael Cabrera Bello (70) et de l'Américain Harris English (70) qui eux sont en quête de leur premier Grand Chelem.
Rahm et Johnson s'accrochent
Bien qu'encore solidement positionnés eux aussi sont sortis éprouvés de leur 2e tour. "Le vent s'est nettement accéléré. Cela a rendu les choses très compliquées. Les greens sont devenus un peu plus rapides et un peu plus fermes. Les quilles étaient un peu plus dures. Je suis sûr que le week-end sera très difficile", a déclaré Cabrera Bello.
L'Américain Justin Thomas sur le 14e trou au 2e tour de l'US Open de golf, le 18 septembre à Mamaroneck, dans l'État de New York |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Quant à Thomas, auteur de quatre bogeys en entre les 13e et 17e trous, il concédait avoir "passé une journée éreintante. Je ne peux pas driver comme ça ce week-end".
Parmi les favoris, Jon Rahm, en embuscade la veille après avoir fini avec -1, a pioché à cause de cinq bogeys, insuffisamment compensés par trois birdies. Mais moins que la plupart des concurrents et ile grimpe même à la 12e place.
Quant au N°1 mondial et favori de l'épreuve Dustin Johnson, il a fait mieux que la veille en réussissant le par, soit trois coups de moins. Et du coup, lui aussi grignote jusqu'à la 22e place (+3).
À ses côtés se trouve Rory McIlroy sur un terrain plus glissant. Il a terriblement souffert (76) après sa plutôt bonne première journée (67). Et que dire enfin de Tiger Woods, en quête d'un 16e titre majeur, qui, comme Collin Morikawa, Justin Rose, Jordan Spieth et Phil Mickelson, n'a pas passé le cut ? Sa carte de 77 a résulté de deux double-bogeys, cinq bogeys et deux birdies.
"C'est frustrant de ne pas rester ici pour le week-end", a déploré Woods qui doit à présent se tourner vers le Masters d'Augusta dont il est le tenant et qui se déroulera mi-novembre.