>>Las Vegas, pire fusillade de l’histoire moderne américaine
>>États-Unis : plus de 50 morts à Las Vegas, pire fusillade depuis des décennies
Michelle Vo, l'Américaine d’origine vietnamienne, victime de la fusillade de Las Vegas, aux États-Unis. |
Photo : NBC/CVN |
Michelle Vo, âgée de 32 ans, employée de NYLife Securities, venue de la Californie assister au concert. En plein milieu d’une chanson de Jason Aldean, un homme embusqué au 32e étage du Mandalay Bay, a déversé à l’aveugle des centaines de balles sur plus de 22.000 spectateurs qui profitaient d’un dimanche soir radieux pour écouter de la musique country en plein air.
Elle venait de tomber, a dit lundi 2 octobre à The Columbus Dispatch au téléphone Kody Robertson, assis dans la salle d’attente de l’hôpital Sunrise de Las Vegas, où est transférée la femme qu’il a rencontrée quelques heures plus tôt. Il a appris dans l’après-midi vers 2 heures qu’elle a succombé.
Cinquante-neuf morts, 527 blessés, dont 45 restaient toujours dans un état critique selon un bilan non définitif, les motivations de l’assaillant sexagénaire qui s’est tué, sont encore inconnues à ce stade, mais le bilan de cette tuerie en fait d’ores et déjà la plus meurtrière de l’histoire des États-Unis.
Si l’identité des victimes n’a pas encore été intégralement dévoilée, certaines ont déjà été identifiées. Des portraits commencent à être diffusés dans des médias américains et sur les réseaux sociaux. De l’Alaska à la Californie en passant par le Vermont, les victimes étaient originaires des quatre coins des États-Unis.
L’organisation État islamique (EI) a revendiqué lundi 2 octobre la fusillade de Las Vegas. La Police fédérale américaine (FBI) a toutefois déclaré qu’elle ne disposait pas, «jusqu’à présent», d’éléments permettant d’établir un lien avec une organisation terroriste.
Depuis la Maison-Blanche, le président Donald Trump a dénoncé un acte «odieux» qui représente «le mal absolu». «Notre unité de ne peut pas être brisée par le mal, nos liens ne peuvent pas être défaits par la violence et, bien que nous ressentions de la colère face à l’assassinat insensé de nos compatriotes, c’est l’amour qui nous définit aujourd’hui», a-t-il déclaré.