>>Rohingyas : le Bangladesh seul face à une crise au long cours
Un couple de Rohingya a foui le Myanmar pour le Bangladesh. |
Photo : Reuters/VNA/CVN |
Lors d'une réunion tenue dans la capitale Dhaka du Bangladesh, le 2 octobre, les ministres bangladais des Affaires étrangères Abul Hassan Mahmood Ali, et de l’Intérieur Asaduwwaman Kamal, et le ministre pour le bureau du Conseiller d'État du Myanmar Kyaw Tint Swe ont convenu de créer un groupe de travail commun chargé du rapatriement des Rohingyas.
Ceux qui ont fui vers le Bangladesh devraient participer au processus de "vérification" placé sous l’égide d'un groupe de travail commun, et aucun membre de l’Organisation des nations unies ne pourra intervenir.
Auparavant, dans son discours concernant les efforts pour la paix et la réconciliation nationale du gouvernement, prononcé le 19 septembre à Nay Pyi Taw, la conseillère d’État du Myanmar Aung San Suu Kyi avait affirmé que Nay Pyi Taw était prêt à rapatrier ceux qui avaient fui au Bangladesh s'ils passaient le processus de "vérification", selon un accord signé avec le Bangladesh en 1993.
Le 25 août, une série d’attaques ont été menées sur 30 commissariats de l’État de Rakhine, causant la mort de 12 policiers et d'un officiel de l’Immigration.
Environ 500.000 Rohingyas ont fui leurs villages pour le Bangladesh en raison des violentes représailles.