Début mai, des ouvriers avaient pénétré pour la première fois dans le bâtiment d'un réacteur, le N°1.
Le séisme de magnitude 9 et le tsunami géant, qui ont dévasté le Nord-Est du Japon, ont déclenché le pire accident nucléaire depuis Tchernobyl il y a 25 ans. Les réacteurs 1, 2, 3 et 4 de la centrale (qui en compte six) ont été très fortement endommagés par la catastrophe.
Junichi Matsumoto, un responsable de Tepco, a précisé que l'accès au réacteur N°2 devait lentement ouvert à partir de le 19 juin au soir, "afin de s'assurer qu'aucune poussière se trouvant à l'intérieur du bâtiment ne puisse s'échapper".
"Nous croyons que cette action n'aura pas de conséquence sur l'environnement", a-t-il dit. Le taux d'humidité devrait alors diminuer à l'intérieur. Les techniciens entreront à l'intérieur pour vérifier les instruments de mesure se trouvant à l'intérieur et éventuellement injecter de l'azote dans le réacteur pour empêcher une explosion.
Des employés vêtus de combinaison de protection étaient entrés brièvement le 18 mai dans le bâtiment d'un réacteur endommagé de la centrale japonaise de Fukushima pour mesurer les taux de radioactivité et évaluer les dégâts.
Cette incursion, la première au sein du bâtiment du réacteur N°2 depuis l'accident de la centrale, s'était inscrite dans le cadre des efforts de stabilisation de la température des réacteurs d'ici à janvier.
Quatre employés étaient restés 14 minutes dans le bâtiment, équipés de combinaisons de protection et de bouteilles d'oxygène.
Deux robots télécommandés à distance étaient entrés dans les locaux du réacteur N°2 en avril mais le taux d'humidité les avait empêchés de mesurer la radioactivité.
AFP/VNA/CVN