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De gauche à droite : Mohamed Ould Ghazouani, Ibrahim Boubacar Keita, Idriss Deby, Emmanuel Macron, Mahamadou Issoufou et Roch Marc Christian Kabore à Pau (France), le 13 janvier. |
Comme le leur réclamait le président français, les dirigeants des pays G5 Sahel qu'il avait conviés à Pau (Sud-Ouest de la France) ont signé une déclaration commune où ils ont "exprimé le souhait de la poursuite de l'engagement militaire de la France au Sahel".
Les participants ont aussi convenu des évolutions stratégiques de la lutte anti-jihadiste, concentrant leurs efforts sur certains points, augmentant les efforts de formations des armées du Sahel et appelant tous les pays et partenaires souhaitant contribuer à participer à une "Coalition pour le Sahel".
Alors que les États-Unis envisagent un désengagement de leurs troupes en Afrique, les pays du G5 Sahel ont aussi "exprimé leur reconnaissance à l'égard de l'appui crucial apporté par les États-Unis et ont exprimé le souhait de sa continuité".
"C'est un allié important que nous devons sauvegarder, a insisté le Burkinabè Roch Kaboré, président en exercice du G5 Sahel. Leur désengagement serait une mauvaise nouvelle pour nous", a renchéri Emmanuel Macron. "J'espère pouvoir convaincre le président Trump que la lutte contre le terrorisme se joue aussi dans cette région", a-t-il déclaré.
Pour démontrer la détermination de la France, Emmanuel Macron a annoncé l'envoi de 220 hommes supplémentaires, qui viendront renforcer les troupes françaises de Barkhane, déjà fortes de 4.500 hommes.
AFP/VNA/CVN