L'exposition "Frida Kahlo: Art, Garden, Life" (Art, jardin, vie) est la première en plus de 10 ans exclusivement consacrée à Kahlo à New York. Ouverte du 16 mai au 1er novembre, elle est centrée sur "l'engagement de la peintre avec la nature dans son pays natal".
Des œuvres de l'artiste mexicaine Frida Khalo au Palais des beaux arts de Mexico City. Photo : AFP/VNA/CVN |
Deux murs bleus, à l'image de sa maison Casa Azul dans le quartier de Coyoacán à Mexico, y accueillent les visiteurs. "Frida et Diego ont vécu dans cette maison", affirme en lettres jaunes une phrase peinte sur la surface.
L'exposition réinvente son jardin de la Casa Azul et son studio, et présente aussi plus d'une douzaine de peintures et dessins de l'artiste décédée en 1954à 47 ans, après des années marquées par le malheur et la souffrance. Elle est célèbre notamment pour ses auto-portraits.
"Nous nous sommes inspirés de l'art de Frida Kahlo, mais ausi de son art du jardin", explique Joanna Groarke, conservatrice du Jardin botannique, situé dans le Bronx.
Les visiteurs y découvrent aussi une copie de la "pyramide" de la Casa Azul, créée à l'origine pour la collection d'art pré-hispanique de son mari et peintre Diego Rivera. À New York, elle présente des cactées dans des pots traditionnels, et autres plantes mexicaines.
Kahlo, dont le talent n'a été reconnu qu'après sa mort, fait aujourd'hui partie des artistes latino-américains les plus cotés.
La Casa Azul, devenue musée Frida Kahlo, appartenait à sa famille depuis 1904. Elle y avait vécu par périodes, de 1929 jusqu'à sa mort, avec Diego Rivera.
La préparation de l'exposition, entièrement bilingue, en anglais et espagnol, a pris cinq ans.
Elle s'inscrit dans une série d'expositions explorant régulièrement au jardin botanique la relation entre l'art et la nature. En 2012, l'une d'elles avait notamment recréé le jardin du peintre impressionniste français Claude Monet à Giverny, avec roses, delphiniums, nymphéas et même une reproduction de la façade de sa maison.
En 2010, une exposition avait été consacrée à "la poésie des fleurs", de la poétesse américaine Emily Dickinson, et en 2008 au jardin du naturaliste anglais Charles Darwin.
AFP/VNA/CVN