Francophonie : un sommet sous le signe de la convivialité

Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, et le maire de Montreux, Pierre Salvi, ont inauguré le 19 octobre, dans la ville suisse de Montreux, le village de la Francophonie, en présence de la conseillère fédérale en charge des Affaires étrangères Michelle Calmy-Rey.

Pour accompagner le 13e Sommet de la Francophonie, qui aura lieu du 22 au 24 octobredans la ville vaudoise, ce lieu propose du 17 au 24 octobre des stands, des spectacles et des animations, dans un esprit d'échanges et de convivialité.

Ce village de la Francophonie, installé sur la place du marché de Montreux, comprend 53 chalets suisses.

Les pays membres de la Francophonie, la Suisse et la canton de Vaud ainsi que des associations y présentent leur patrimoine, leurs traditions culturelles, leurs attraits touristiques ou leurs activités autour de la langue française, de la diversité culturelle et linguistique, des droits et libertés, du développement durable et d'autres thématiques traitées dans le cadre du sommet.

Au pavillon de la Francophonie, des rencontres avec des écrivains, des jeunes de divers pays, des projections audiovisuelles, des animations autour de la poésie, la biodiversité sont proposées par l'OIF, l'Agence universitaire de la Francophonie, TV5Monde, l'Association des maires francophones, l'Université Senghor, le Forum francophone des Affaires et d'autres organismes de la Francophonie.

Le village illustre la Francophonie dans sa diversité et ses couleurs avec des chalets d'exposition et d'animation diverses.

"Grâce à la Francophonie, nous partageons les multiples facettes d'une culture et d'une langue communes, mais parfois au sens divers", a confié le municipal et député coordinateur général du village de la Francophonie, Laurent Wehrli, dans un supplément spécial du quotidien le Régional.

"Un très grand plaisir donc d'accueillir tous nos hôtes étrangers à Montreux, qui se réjouit d'accueillir le monde de la Francophonie au bord du lac Léman", a déclaré M.Wehrli.

Le riche folklore francophone à l'honneur

Le folklore de la Francophonie est riche et varié. En témoignent les nombreux groupes et artistes, pas moins de 46, qui se produiront sur une scène sous le marché couvert ; avec un espace de restauration de 120 places assises.

Parmi les temps forts, la Troupe Zaila, ses chants et danses ethniques du désert, a mis l'ambiance lundi. Après leur succès au Paléo 2007, le groupe de six chanteurs et danseurs a décliné une autre facette de la culture nomade : chants, danses, poésie ont apporté une touche originale.

Autre initiative originale, celle de l'Association d'insertion des jeunes orphelins du Cameroun, qui a présenté lundi et le 19 octobre des danses traditionnelles pygmées, ainsi que des danses populaires, le tout avec les vêtements et masques spéciaux.

Les québécois seront également bien représentés le 24 octobre, notamment avec le groupe Karkwa. Clairement affranchi des comparaisons avec les grands groupes rock actuels, Karkwa monte en puissance et trace sa voie sans regarder derrière. Le quintette possède un vaste espace créatif qu'il maîtrise avec grâce.

Pami les nombreux groupes suisses, c'est l'école-atelier Rudra Béjart de Lausane qui tient la vedette le 20 octobre. Elle forme de jeunes danseurs aux techniques académiques classiques et modernes et développe leurs connaissances artistiques par une rigoureuse éducation musicale rythmique et théâtrale.

Ambiance garantie également le 23 octobre, avec Bélo, jeune chanteur et musicien haïtien, dernier lauréat du prix Découvertes RFI. Son style, très marqué par le reggae mêle aussi des influences soul et se veut ouvert aux autres musiques de la Caraïbe.

Kim Chung

Envoyée spéciale du

Courrier du Vietnam à Montreux

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