En tant qu'espace de promotion de la démocratie, des droits humains et du développement, la Francophonie est un cadre d'influence important et représente un tiers des États de l'ONU, a déclaré la ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, lors d'une conférence de presse tenue le 18 octobre à Berne.
La chef de la diplomatie suisse a également relevé l'importance du Sommet de Montreux pour la Suisse, soulignant que c'est le pays tout entier, et non la seule partie francophone qui est membre de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). La Suisse multiculturelle, quadrilingue et fédéraliste, se sent à l'aise dans la Francophonie, qui regroupe 870 millions de personnes sur les cinq continents, a-t-elle précisé.
Dans un monde où les réseaux se superposent, ce positionnement est un atout, a ajouté Mme Calmy-Rey. Elle a également souligné la volonté de la Suisse d'inviter les États et gouvernements membres à œuvrer en faveur d'une Déclaration finale témoignant de manière tangible de leur volonté de prendre des engagements concrets pour l'avenir de la Francophonie, ajoutant que la Déclaration de Montreux sera rendue publique ce dimanche.
L'année 2010 coïncidant avec le 40e anniversaire de la Convention de Niamey, acte fondateur de la Francophonie institutionnelle, la Suisse a voulu que les chefs d'État et de gouvernement portent leurs réflexions sur les "Défis et les visions d'avenir pour la Francophonie". Trois thématiques en particulier figureront au menu des discussions : la Francophonie acteur des relations internationales et sa place dans la gouvernance mondiale, la Francophonie et le développement durable, et enfin la langue française et l'éducation dans un monde globalisé.
XINHUA/VNA/CVN