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Démonstration de l'utilisation d'un autotest COVID-19, le 4 juin 2021 à Brest (France). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec l'arrivée du variant Omicron, l'incidence a explosé en France, comme dans de nombreux autres pays, et conduit à une hausse sans précédent du nombre de tests effectués.
"Considérant que l'autorisation de vente au détail, à titre exceptionnel, des autotests en dehors des officines de pharmacies, a permis de faire face à la très forte demande", l’exécutif a jugé que "la soutenabilité de la stratégie de dépistage, dans un contexte de circulation intense du variant Omicron (...) implique de prolonger une fois la durée de cette dérogation de quinze jours, soit jusqu'au 15 février 2022", souligne l'arrêté.
L'autorisation, annoncée fin décembre, avait provoqué la colère des pharmaciens qui avaient jusqu'alors le monopole de la vente des autotests. Ils ont notamment accusé les grandes surfaces d'être responsables des ruptures de stocks dans certaines officines.
Rien qu'en janvier, le coût des tests pour l'état, qui comprend donc les PCR, les antigéniques et les autotests à certaines conditions, s'élevera à 1,5 milliard d'euros, a rappelé samedi 22 janvier le ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt, contre 6,9 milliards d'euros pour l'ensemble de l'année 2021.
AFP/VNA/CVN