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Jean-Georges Malcor, le président général du groupe de services pétroliers français CGG, à Paris le 24 septembre 2012. |
Le plan de restructuration financière du groupe de services pétroliers français CGG, s'il est mené à bien, ramènerait la part des actionnaires existants dans le capital du groupe entre 13,6% et 22,4%, en fonction de leur taux de participation à l'augmentation de capital, tandis que le reste des actions du groupe serait entre les mains des créanciers, a précisé CGG dans un communiqué.
Après la restructuration, la dette devrait être réduite à 1,15 milliard de dollars contre 2,75 milliards actuellement. "Nous aurons une amélioration d'un milliard de dollars en matière de liquidité en 2019, ce qui représente un changement drastique", a précisé le directeur général Jean-Georges Malcor, lors d'une conférence téléphonique.
L'accord reste soumis à l'approbation de l'assemblée générale des actionnaires et au soutien des créanciers. Il doit être formalisé d'ici le 12 juin.
Si les conditions suspensives applicables sont satisfaites ou qu'il y est renoncé, sa mise en oeuvre devrait démarrer le 28 février 2018 au plus tard. Le processus de négociations avec les créanciers en vue d'une telle restructuration financière a été engagé le 3 mars.
"Nous réalisons cette restructuration financière après la restructuration industrielle, qui a été complètement accomplie, le coût structurel a été massivement réduit", a rappelé M. Malcor.
En termes d'objectifs financiers, la société prévoit des résultats 2017 du même ordre que ceux de 2016. Le chiffre d'affaires ainsi que le taux de marge opérationnelle devraient progresser dès 2018, pour atteindre respectivement 1,5 milliard de dollars et 35 à 40% de taux de marge.
AFP/VNA/CVN