>>Reprise du trafic dans le tunnel sous la Manche
>>Quelque 700 passagers bloqués à bord d'un Eurostar Londres - Paris
Des passagers sont contrôlés avant de prendre l'Eurostar, gare du Nord à Paris, le 17 février. |
Dans cet Eurostar parti dans la soirée de lundi 29 mai de Paris, plusieurs voyageurs se sont plaints de l'agressivité de deux Britanniques alcoolisés, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'entreprise publique française de transport ferroviaire.
Le train a été arrêté afin que les gendarmes les interpellent. Mais il n'a pu repartir rapidement car dans l'intervalle, plusieurs passagers en avaient profité pour descendre et faire une pause sur les quais, a poursuivi la même source.
Selon des témoignages sur Twitter, certains employés d'Eurostar ont ouvert d'eux-mêmes les portes du train.
"Le train n'était plus étanche, d'autres personnes extérieures auraient pu monter", a expliqué le porte-parole de la SNCF. Les gendarmes, appuyés par la police aux frontières et les douanes, "ont donc été obligés de recommencer toute la procédure d'embarquement comme si on était en gare du Nord", à Paris.
Ce contrôle des quelque 770 passagers a pris près de quatre heures, après lesquelles le train a pu repartir vers Londres.
De nombreux passagers ont exprimé leur mécontentement sur Twitter. "Neuf heures de trajet de Paris à Londres à cause d'ivrognes et d'une mauvaise gestion du personnel d'Eurostar", a écrit l'un d'entre eux. À l'inverse, d'autres passagers ont dit avoir apprécié le service rendu par les employés.
Eurostar n'était pas joignable dans l'immédiat.