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Au terminal 5 de l'aéroport londonien d' Heathrow le 29 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La compagnie, touchée par une panne informatique géante lors du week-end de trois jours, a affirmé qu'elle allait maintenir la "totalité du programme" de ses vols prévus mardi à Heathrow et à Gatwick, l'autre grand aéroport londonien.
"Notre système informatique est pleinement fonctionnel et nous allons opérer la totalité du programme à Heathrow et Gatwick", a indiqué BA dans un communiqué.
Mais "il reste du travail" pour faire parvenir tous les bagages manquants aux passagers, a reconnu la compagnie britannique. "Même si nous avons déjà acheminé de nombreux bagages aux différents aéroports, un nombre important de passagers attendent toujours de récupérer les leurs. Nous sommes profondément désolés pour la frustration causée à ce moment très chargé de l'année avec des départ en vacances", a souligné BA, alors que lundi 29 mai était férié au Royaume-Uni.
Lundi 29 mai, dix-sept vols vers des destinations européennes avaient encore dû être annulés. Le week-end avait été particulièrement chaotique avec des dizaines de milliers de passagers victimes de centaines d'annulations de vols s'entassant dans les halls des aéroports londoniens à la recherche d'informations.
British Airways était également accusée mardi 30 mai de facturer jusqu'à 62 pence par minute les appels vers une ligne téléphonique d'assistance.
Le directeur général Alex Cruz a déclaré lundi 29 mai qu'il n'avait pas l'intention de démissionner et que la panne géante n'avait rien à voir avec une réduction des coûts.
Le syndicat GMB a pour sa part estimé que le problème aurait pu être évité si BA n'avait pas taillé dans les effectifs des informaticiens au Royaume-Uni et délocalisé des emplois en Inde.
Le coût de cette panne informatique pourrait atteindre les 115 millions d'euros pour British Airways. |
La panne informatique, survenue en plein week-end prolongé, pourrait coûter, selon certaines études, jusqu'à 100 millions de livres (115 millions d'euros).
BA a annoncé qu'elle traitait les demandes de remboursement de ses clients
qui n'ont pu voyager.
De leur côté, les investisseurs sanctionnaient le groupe à la Bourse de Londres, le titre de la maison mère de British Airways, IAG, perdant 4,23% dans les premiers échanges sur le marché britannique qui rouvrait ses portes après un week-end de trois jours.