Forte mobilisation de la Francophonie dans la lutte contre les changements climatiques

Les pays en développement sont appelés plus que jamais à s'impliquer activement dans les négociations sur les changements climatiques dans le cadre de la Conférence de Copenhague (Danemark), organisée par les Nations unies du 7 au 18 décembre.

Comment ces pays se préparent-ils à ce grand rendez-vous international ? Comment réussiront-ils à faire entendre leur voix et défendre leurs intérêts ?

La Francophonie, qui réunit des pays allant des plus riches aux plus pauvres de la planète, s'est mobilisée pour la pleine participation des pays francophones du Sud aux négociations sur les principaux enjeux de la conférence : l'adoption de nouvelles mesures visant à accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et la promotion du développement durable dans les pays en développement.

À Copenhague, durant 15 jours, une cinquantaine de délégations des États et gouvernements membres et observateurs de l'Organisation internationale de la Francophonie (ministres et chefs de délégation, experts, représentants des organisations territoriales et régionales, membres de la société civile et de la communauté scientifique) bénéficieront d'outils de compréhension et d'argumentation, de tribunes et de plates-formes d'échanges et d'information mis en place par l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF), organe subsidiaire de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Un atelier sur le thème "Les agricultures africaines face aux changements climatiques" se tiendra aujourd'hui. Un autre, le 9 décembre, portant sur les approches sectorielles d'adaptation aux changements climatiques, présentera notamment les études réalisées dans le cadre du projet NECTAR (Négociations climatiques pour toute l'Afrique réussies) destinées à accompagner les équipes africaines à faire prendre en compte leurs besoins de développement durable après 2012, dans des secteurs aussi cruciaux que l'agriculture, l'urbanisme, le transport ou la lutte contre la déforestation.

Le 16 décembre, une concertation ministérielle en présence de Clément Duhaime, administrateur de l'OIF, présidée par l'Honorable Jim Prentice, ministre de l'Environnement, est organisée sur les lieux de la conférence.

À cette occasion, Monique Barbut, présidente et directrice générale du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), fera une intervention ainsi que d'autres experts et acteurs nationaux et multilatéraux.

Des organisations de jeunes de plus de 20 pays ont été mobilisées par l'OIF pour prendre part au dialogue avec les experts grâce à des visioconférences en direct de Copenhague. L'objectif : démocratiser la conférence pour la rapprocher principalement des jeunes. Ces échan-ges pourront être suivis en ligne sur www.mediaterre.org et associeront les campus numériques de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

Une large documentation à l'attention des décideurs a été élaborée et mise en ligne sur le site www.iepf.org : notes de décryptage des textes des négociations, un Guide du négociateur et un résumé sur les enjeux. Sur TV5Monde, la télévision francophone internationale, des émissions et des reportages en direct de Copenhague sont programmés, consultables également sur www.TV5Monde.org .

Pour en savoir plus sur les causes et effets des changements climatiques sur notre planète et les enjeux spécifiques pour les pays francophones du Sud, téléchargez ou consultez le dossier de MFI produit en partenariat avec l'OIF, composé d'articles libres de droit, sur le site www.francophonie.org/Espace presse.

OIF/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top