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Ces points chauds ont été identifiés grâce à des images collectés par des satellites Terra Aqua (LAPAN) et Himawari (Japon JMA), lesquels ont ensuite été analysées par BMKG.
"Le nombre croissant de points chauds est dû aux conditions atmosphériques actuelles et au temps relativement chaud et sec", a déclaré Mulyono R. Prabowo, chef adjoint en météorologie du BMKG. Le nombre de points chauds a encore augmenté pour atteindre 3.191 le 4 août 2019, concentré dans les provinces indonésiennes de Riau, Kalimantan central et Kalimantan occidental. Les points chauds ont également été détectés dans d'autres pays de l'ASEAN tels que la Malaisie (au Sarawak), la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam, le Myanmar et les Philippines.
Le BMKG a collaboré avec le ministère indonésien de l'Environnement et des Forêts, l'Agence indonésienne de gestion des catastrophes (BNPB) et d’autres organes et la communauté locaux pour renforcer la préparation et la vigilance face aux risques d'incendie de forêts, de la pollution de l'air, de la sécheresse pouvant entraîner une pénurie d'eau potable.
Depuis le début de l’année, 975 points chauds ont été localisés, détruisant une superficie totale de 135.000 hectares de terres dans 18 provinces indonésiennes.