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Le président colombien Ivan Duque (centre), le 5 août à Bogota. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Des milliers d'enfants se trouvaient jusqu'ici face à un vide juridique. Ne pouvant obtenir la nationalité de leurs parents "à cause d'obstacles insurmontables", ils ne pouvaient pas non plus devenir Colombiens, Bogota ne reconnaissant pas le droit du sol.
"Aujourd'hui, nous montrons au monde, une fois de plus, que malgré nos limitations fiscales et un revenu par habitant très inférieur à celui des pays européens qui ont fait face à des crises migratoires, nous savons être solidaires", a déclaré président colombien Ivan Duque lors d'une cérémonie au palais présidentiel Casa de Nariño.
Cette mesure, prévue pour une durée de deux ans, doit permettre aux enfants nés de parents vénézuéliens en Colombie depuis le 19 août 2015 d'obtenir la nationalité colombienne.
"Actuellement, près de 24.000 enfants peuvent en bénéficier, mais le chiffre va continuer à augmenter", a déclaré le chef de la diplomatie colombienne Carlos Holmes Trujillo.
La Colombie, qui compte 1,4 million de Vénézuéliens, est le pays de la région qui héberge le plus grand nombre de migrants issus du pays pétrolier.
Les deux pays partagent une frontière commune de 2.200 km.
AFP/VNA/CVN