L’Espagnol David Ferrer (droite) et le polonais Jerzy Janowicz, le 4 novembre à Paris. |
Certes, Guy Forget, le nouveau directeur du tournoi, a préféré voir "le verre à moitié plein" en mettant en avant l'aventure de Janowicz, 69e à l'ATP et sorti des qualifications, qui s'est hissé jusqu'en finale face à Ferrer, 5e mondial, mais qui trébuchait toujours en finale des Masters 1000.
Le 4 novembre, justice sportive a été rendue et David Ferrer a enfin réussi à remporter (6-4, 6-3) un de ces "super neuf tournois", ce qui est "très important dans une carrière", s'est-il félicité.
Les tenants du verre à moitié vide peuvent, eux, constater qu'il fallait remonter à 17 Masters 1000 en arrière et au succès de Robin Söderling à Bercy-2010 pour retrouver trace d'un palmarès sans le "carré d'as" Federer-Nadal-Djokovic-Murray. Pire, aucun des quatre n'était encore au lice en quarts de finale, soit en raison de forfait (Nadal, Federer), soit à cause de défaites sur le court (revers de Djokovic contre Querrey au 2e tour, élimination de Murray au 3e tour contre Janowicz).
La raison de cette hécatombe ? La proximité de Paris-Bercy avec le Masters de Londres, qui réunit le 6 novembre les huit meilleurs joueurs mondiaux, "collé" cette année avec Paris, alors qu'il y avait auparavant une semaine entre les deux compétitions. Cette modification est due à un raccourcissement de la saison, voulue par les joueurs.
AFP/VNA/CVN