L'Espagnol David Ferrer et le Français Michaël Llodra, le 3 novembre au Tournoi de Paris-Bercy. |
"Je suis très heureux d'être en finale. Demain, ce sera un match très difficile car Janowicz joue vraiment bien. Je l'ai vu contre Murray, Tipsarevic et Simon. Il a un très bon service et aussi un très bon coup droit, je vais devoir m'appliquer sur les retours", a pourtant reconnu Ferrer qui n'a souffert que lors du premier set face au Français Michaël Llodra (7-5, 6-3).
En l'absence des quatre premiers mondiaux (Federer et Nadal forfaits, Djokovic et Murray éliminés prématurément), Ferrer a, en effet, une belle carte à jouer, même s'il sait que Janowicz va se battre sur toutes les balles tout en comptant sur un service très efficace, régulièrement mesuré entre 220 et 230 km/h.
En coup droit, le jeune Polonais se débrouille aussi plutôt bien, comme il l'a montré, le 3 novembre, devant le Français Gilles Simon, battu en deux sets également (6-4, 7-5).
L'expérience de Ferrer
"J'ai joué un adversaire très en confiance, qui frappe le plus fort possible à chaque fois. Je pense faire partie des meilleurs relanceurs et ce n'est pas le premier très gros serveur que je rencontre. Pourtant, je n'ai pas eu la moindre occasion", a analysé Simon, 20e mondial.
Janowicz a, malgré tout, estimé être "un peu nerveux avant le match". "C'était la première demi-finale de ma carrière à ce niveau. Je ne savais pas si j'allais être à la hauteur. Mais finalement, j'ai eu d'incroyables sensations, comme hier (le 2 novembre) et comme il y a deux jours. C'est une semaine fantastique, je n'y aurais jamais cru en arrivant ici", a commenté le Polonais, tombeur tour à tour de l'Allemand Philipp Kohlschreiber (No19), du Croate Marin Cilic (No15), du Britannique Andy Murray (No3) et du Serbe Janko Tipsarevic (No9).
Entre l'expérience de Ferrer, 30 ans, et la jeunesse conquérante de Janowicz, qui aura 22 ans le 13 novembre, la finale de Paris-Bercy, privée de Français pour la première fois depuis 2008, et sans un représentant du quatuor de tête, pourra s'avérer plus ouverte que prévue.
Pour Llodra, le Polonais a toutes ses chances : "Il a prouvé qu'il pouvait enlever le tournoi. Il a fait vraiment une grosse grosse impression". "Mais avantage Ferrer quand même", a fini par trancher le Français.
AFP/VNA/CVN