>>Des pluies artificielles pour faire face à la canicule en Malaisie
Des nuages épais couvrent Bangkok ces dernières semaines. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
La technique de modification des conditions météorologiques consiste à disperser de vastes quantités de produits chimiques dans les nuages afin de provoquer la formation de cristaux de glace qui accélèrent l’éclatement d’averses. "Le déclenchement artificiel de pluie pourra avoir lieu demain (15 janvier), mais cela dépendra des vents et de l'humidité", a indiqué lors d'un point presse Pralong Dumrongthai, directeur général du Département de contrôle de la pollution. Le Département royal de la production des pluies et de l'aviation agricole sera chargé de cette mission, a-t-il ajouté.
Air Visual, un moniteur indépendant d'indices de qualité de l'air (AQI) en ligne, a classé Bangkok au niveau "malsain", atteignant 156 AQI le lundi 14 janvier. Pralong Dumrongthai a déclaré que Bangkok avait récemment atteint des niveaux records de 102 microgrammes par mètre cube de particules fines dites PM2,5 (d’un diamètre inférieur ou égal à 2,5 micromètres), ajoutant cependant que le niveau du 14 janvier restait sous 90 microgrammes par mètre cube.
Greenpeace a déclaré que Bangkok est actuellement la 10e ville la plus polluée au monde, rivalisant avec certaines villes chinoises. En cause notamment, l'absence de vent et de pluie, l'humidité et la présence d'un couvercle d'air chaud au-dessus de la capitale qui empêche la dispersion des polluants.
Selon le journal The Nation, les autorités ont déjà interdit à la population de faire des feux en extérieur, aux véhicules les plus polluants de circuler et la poussière émise par les chantiers de construction est contrôlée de manière stricte. Un numéro de téléphone est même prévu pour permettre à la population de dénoncer les véhicules qui laissent échapper des gaz d'échappement trop noirs.
VNA/CVN