Des pneus destinés au Grand Prix d'Allemagne le 4 juillet 2013 sur le circuit du Nurburgring. |
"Les pilotes membres de la GPDA souhaitent faire part de leur inquiétude après ce qu'il s'est passé à Silverstone", indique le communiqué.
"Nous avons confiance dans le fait que les changements opérés sur les pneumatiques auront l'effet désiré et qu'il n'y aura pas de nouveaux problèmes. Nous sommes prêts à piloter nos monoplaces à la limite, comme nous le faisons toujours et comme l'attendent nos équipes, sponsors et supporteurs", poursuit le texte.
"Toutefois, nous avons décidé que si des problèmes similaires avaient lieu durant le GP d'Allemagne, nous nous retirerions immédiatement de la course, car ce problème +évitable+ mettrait encore en danger la vie des pilotes, des commissaires et des spectateurs", ont-ils indiqué.
Après la cascade de crevaisons du GP de Grande-Bretagne, le 30 juin dernier à Silverstone, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a pris les choses en mains, pour des raisons de sécurité, et les écuries ont obtempéré : Pirelli va pouvoir fournir, pour les essais et la course, des gommes 2013 sur des pneus arrière renforcés par une ceinture en kevlar, et non plus par de l'acier comme c'était le cas depuis le début de cette saison.
Les pneus pour le Nürburgring seront en fait les pneus prototypes brièvement essayés par certaines écuries aux essais libres du GP du Canada, le 5 juillet, des pneus qui avaient été renforcés à la suite de plusieurs déaminations (déchapages) en début de saison.
Les cinq crevaisons spectaculaires de Silverstone ont été créées par une combinaison de facteurs identifiés en début de semaine par Pirelli : mauvais montage, sur certaines monoplaces, de ces pneus asymétriques, pressions d'air trop faibles, en dessous de ce que préconise le manufacturier italien, et hauteur des vibreurs sur le circuit anglais, dans certains virages.
AFP/VNA/CVN