>> F1 : Miami, symbole des Grands Prix nouvelle génération
>> F1 : Pérez en pole au Grand Prix de Miami, Verstappen malchanceux
Max Verstappen à Miami, le 7 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Néerlandais, déjà vainqueur de la première édition en 2022, a devancé son coéquipier mexicain Sergio Pérez, qui était pourtant parti en pole position et avait les faveurs du public floridien, et le vétéran espagnol Fernando Alonso (Aston Martin).
"C'est une belle victoire. Je n'ai pas eu de problème au départ et après on avait un très bon rythme donc j'ai pu remonter. Quand j'ai pris la tête, j'ai essayé de creuser l'écart avant de rentrer aux stands. Ensuite j'avais des pneus en meilleur état donc j'ai pu doubler Checo (Pérez, ndlr). Ça a été une belle bataille avec lui", s'est félicité le leader du championnat.
+Mad Max+, qui s'était élancé de la cinquième ligne, n'a pas traîné pour faire parler la supériorité de sa RB19. Il était déjà quatrième après 9 tours et s'est emparé de la deuxième place au 15e tour.
Il a ensuite pris la tête au 21e tour quand Pérez est rentré aux stands et a retardé au maximum son changement de pneus afin d'avoir une avance suffisante pour espérer ressortir devant son coéquipier.
Verstappen s'est finalement arrêté au 46e tour et est ressorti juste derrière Pérez, mais il lui a repris la première place deux tours plus tard pour ne plus la lâcher.
Une semaine après un week-end décevant en Azerbaïdjan, où il avait pris la deuxième place du Grand Prix et la troisième du sprint, le Néerlandais a remis les pendules à l'heure.
Grâce à sa troisième victoire de la saison et au meilleur tour en course, il augmente de huit points son avance au championnat du monde sur Pérez pour la porter à 14 unités (119 pts contre 105).
Miettes
En réalisant son quatrième doublé en cinq courses, Red Bull a confirmé son écrasante domination et n'a encore laissé que les miettes à la concurrence.
Fernando Alonso à Miami, le 7 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au volant de son Aston Martin, Alonso a encore réalisé une très belle course pour décrocher un nouveau podium, son quatrième de la saison. Son coéquipier canadien Lance Stroll, qui s'était manqué en qualifications, a terminé 12e après avoir démarré en 18e position.
Mercedes, à la peine lors des qualifications, s'est bien rattrapé durant le Grand Prix avec la quatrième place du Britannique George Russell et la sixième de son compatriote Lewis Hamilton, qui était pourtant parti en 13e position.
Ferrari, qui avait enfin décroché son premier podium de la saison à Bakou le week-end dernier, a limité la casse en plaçant ses deux monoplaces dans le Top 7. L'Espagnol Carlos Sainz a terminé cinquième malgré une pénalité de cinq secondes pour un excès de vitesse aux stands, tandis que Charles Leclerc a pris la septième place.
"La voiture manque de régularité et de vitesse en course. C'est difficile pour les pilotes de prendre confiance et s'adapter aux réglages et à la voiture car on ne sait jamais comment elle va réagir", a déploré le Monégasque.
L'écurie française Alpine, qui n'avait inscrit aucun point lors des deux dernières courses, a bien réagi à Miami : les Français Pierre Gasly et Esteban Ocon se sont en effet adjugés les 8e et 9e places.
"On a fait de notre mieux. J'ai fait un très bon départ pour passer quatrième et j'ai essayé de suivre le rythme de Sainz et Alonso mais ils étaient plus rapides (...) Je n'ai pas pu garder ma sixième place après l'arrêt aux stands mais il faut retenir le positif. Les deux voitures ont marqué des points et on a fait un grand pas en avant ce week-end", a souligné Gasly.
Le Danois Kevin Magnussen, qui avait décroché une surprenante quatrième place sur la grille, complète le Top 10 et décroche un point pour son écurie Haas, qui évoluait devant son public et ses partenaires aux États-Unis.
La prochaine course, le Grand Prix d'Emilie-Romagne, aura lieu à Imola (Italie) dans deux semaines, puis les pilotes enchaîneront avec Monaco et Barcelone (Espagne) lors des deux week-ends suivants.
AFP/VNA/CVN