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Le joueur du Maccabi Tel-Aviv Blonzie Colson (N°50) monte au panier le 4 mai lors de la victoire de l'équipe israélienne face à l'AS Monaco lors du quatrième match de leur quart de finale d'Euroligue, disputé au meilleur des cinq matches. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Peut-être qu'on s'est vu trop vite au Final Four", a lâché le capitaine Yakuba Ouattara. "On n'a pas su lutter contre leur agressivité et c'est l'équipe en voulant le plus qui l'a emporté ce soir."
Malgré ce revers, le plus lourd de sa saison, rien n'est encore perdu pour l'ASM, qui avait repris deux jours plus tôt l'avantage du terrain d'une victoire retentissante (83-78) dans la Menora Mivtachim Arena, redevenue forteresse imprenable jeudi 4 mai.
La Roca Team n'était mardi 2 mai que la troisième équipe de la saison européenne à quitter ce parquet en vainqueur, et la deuxième manche en Israël, jeudi soir 4 mai, a rappelé pourquoi. "À l'extérieur, j'aime commencer fort pour que le public hostile ne s'enflamme pas", expliquait Mike James dans les vestiaires mardi 2 mai.
Cette fois, après un premier quart-temps pendant lequel les hommes de Sasa Obradovic ont contenu leurs hôtes (24-17), sa sortie a déréglé la machine monégasque.
Deux shoots du Maccabi derrière la ligne ont mis le feu à l'arène jaune et le retour de la star aux 18 points en première mi-temps mardi 2 mai - mais seulement 13 au total jeudi 4 mai - n'a pas suffi à l'éteindre. L'ASM a subi un 20-0 alimenté par cinq tirs à trois points, dont trois de Lorenzo Brown (22 points au total).
L'entraîneur monégasque Sasa Obradovic le 4 mai lors de la défaite de l'ASM sur le parquet du Maccabi Tel-Aviv. Le technicien serbe a été exclu pour contestation en toute fin de troisième quart-temps. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une moitié de quart-temps sans marquer pour la Roca Team, qui a senti la pesanteur des huées faisant rebondir le ballon hors du cercle mais aussi le poids de l'histoire. A commencer par celui des six couronnes européennes du Maccabi, rappelées par les bâches suspendues au plafond et rejointes par une de plus jeudi, au nom de sa légende David Blatt.
Celui qui entraînait l'équipe lors de son dernier sacre en Euroligue, en 2014, a été célébré avant le coup d'envoi au cours d'une cérémonie poignante. Le technicien est retiré des bancs depuis plusieurs années et souffre d'une sclérose en plaques.
Sur le parquet, hormis un bref sursaut (39-36 à la 13e), l'ASM a offert un visage impuissant et donc frustré, très différent de celui de l'équipe à la froide détermination vue mardi 2 mai.
"Tout part de notre défense", a loué l'entraîneur du Maccabi Oded Kattash à propos de l'agressivité de son équipe. "Nous sommes une équipe très fort au rebond (46 contre 35, NDLR)." Son homologue monégasque Sasa Obradovic a lui été exclu en toute fin de troisième quart-temps (70-50) pour contestation.
Des abords de la Menora Mivtachim Arena déserts jusqu'au dernier moment en passant par l'entrée en matière monégasque tout en maîtrise, rien n'annonçait pourtant la déconfiture du deuxième quart-temps, si ce n'est que le Maccabi se trouvait dos au mur.
Monaco aussi désormais. Au moins la Roca Team quitte-t-elle Tel-Aviv, sa marée jaune et son déluge de décibels.
Et même si quelques supporters israéliens décidaient de les suivre jusqu'à la salle Gaston-Médecin, ils ne seront pas près de 11.000 comme ce jeudi 4 mai. "Ce ne sera pas une question de talent, prévient Yakuba Ouattara. Il faudra défendre son biftèque."
AFP/VNA/CVN