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Des corps de victimes sont transportés hors de l'église Saint-Sébastien à Negombo (Sri Lanka), frappée par un attentat le 21 avril. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous ne pouvons pas confirmer si c'étaient des attaques suicides", a dit le porte-parole de la police, Ruwan Gunasekera, cité par des médias locaux, ajoutant que trois personnes avaient été arrêtées.
Selon la police, quatre hôtels haut de gamme et une église ont été visés par des explosions à Colombo. Une autre déflagration a touché une église à Negombo, au nord de la capitale, et une septième a visé une autre église à Batticaloa, dans l'Est de l'île.
À Orugodawatta, dans le Nord de la capitale Colombo, un kamikaze a tué trois policiers en se faisant exploser dans un bâtiment. Le président Srilankais Maithripala Sirisena s'est dit "choqué" par les explosions. Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe, a de son côté condamné ces "attaques lâches" mais n'a pas donné de chiffres exactes concernant les victimes.Le ministre des Finances, Mangala Samaraweera, a quant à lui déclaré sur Twitter que les attaques avaient tué "de nombreux innocents" et semblaient "une tentative coordonnées pour provoquer des meurtres, le chaos et l'anarchie".
"Réunion d'urgence dans quelques minutes. Les opérations de secours sont en cours", a tweeté pour sa part, le ministre des Réformes économiques Harsha de Silva, faisant état de "scènes horribles" à l'église Saint-Anthony et dans deux des hôtels visés où il s'est rendu. Un couvre-feu est entré en vigueur "jusqu'à nouvel ordre" dans tout le pays, a déclaré le ministère de la Défense.
APS/VNA/CVN