Excellent Têt pour les horticulteurs de Hô Chi Minh-Ville

Pendant le Têt du Dragon, la demande en fleurs a dépassé l’offre et les horticulteurs de Hô Chi Minh-Ville ont affiché des bénéfices importants. Au Têt, les prix des fleurs et des plantes d’agrément dans la mégapole du Sud ont augmenté entre 10% et 30%. Les orchidées ont été les plus vendues.

À Hô Chi Minh-Ville, les surfaces de production de fleurs, de plantes d’agrément pour le Têt ont été évaluées à 1.100 ha, dont 500 ha d’abricotiers, 307 ha de bonsaïs, 189 ha d’orchidées, et 150 ha d’autres fleurs. Dans le district suburbain de Cu Chi, la plupart des horticulteurs ont vendu totalement leur production. Lê Van Dum, du quartier de Hâu, commune de Tân An Hôi, a empoché 60 millions de dôngs avec 4.000 pots d’oeillets, pour un coût d’investissement de 10 millions de dôngs. Dô Xuân Hiêu, propriétaire d’un jardin d’abricotier dans le 5e quartier, arrondissement de Thu Duc, a vendu 400 abricotiers pour un chiffre d’affaires de 1,6 milliard de dôngs. Selon lui, malgré un épanouissement précoce des abricotiers, les ventes ont été meilleures que l’an dernier.

Pendant le Têt Nhâm Thin 2012, les horticulteurs de la mégapole du Sud ont totalement vendu leur production.

L’orchidée figure dans la liste des produits de luxe. Trân Ngoc Tuyêt, propriétaire d’un jardin d’orchidées de 3 ha dans la commune de Hoà Phu, district de Cu Chi, a vendu 6.000 pieds par semaine pendant le Têt, soit 50% de plus que les jours ordinaires. Les prix ont bondi de 30% par rapport à 2011. À l’opposé, les kumquats se sont mal vendus. Le jardin de Minh Tân, dans le district de Cu Chi, a seulement écoulé la moitié de ses 1.000 pots, suffisant à peine à compenser les coûts de production.

Manque de fleurs à exporter

Si les fleurs et autres plantes d’agrément sont abondantes, leur qualité ne répond pas encore à la demande des importateurs étranges.

«Pendant le Têt du Dragon, des importateurs américains sont venus dans mon jardin pour chercher des orchidées. Après les avoir examinées, ils ont hoché la tête et m’ont dit que mes plantes ne répondaient pas aux normes sanitaires en raison d’un trop grand usage de pesticides. La plupart de mes collègues cultivent de cette façon, c’est pourquoi aucun n’exporte de fleurs à l’étranger», a confié une horticultrice.

Selon Nguyên Minh Hoàng, technicien au jardin d’orchidées de My Vân, district de Cu Chi, bon nombre de clients venus d’Australie, du Japon et de Singapour voulaient importer des fleurs. Mais les horticulteurs locaux sont mal équipés, et leurs plantes peuvent être contaminées par des virus qui endommagent les fleurs.

 Truong Giang/CVN

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