Euro-2023 de volley : les Bleus finissent au pied du podium

Les Bleus n'ont pas trouvé le remède à leur indigestion italienne : deux jours après la claque infligée par l'Italie en demi-finales, les volleyeurs français se sont inclinés 3 sets à 2 face aux Slovènes dans le match pour la 3e place de l'Euro-2023, samedi 17 septembre à Rome.

>> Euro-2023 de volley : l'Italie, cette accueillante "casa" pour les Bleus

>> Euro-2023 de volley : des "pains" et du jeu, les Bleus dans leur élément à Rome

>> Euro-2023 de volley : la France prend un coup de chaud à Rome

Antoine Brizard et Nicolas Le Goff au contre à Rome le 16 septembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les champions olympiques 2021 ont quitté Rome et son Palais des sports avec une double gueule de bois: dominés par l'Italie en demi-finales jeudi 14 septembre, ils sont revenus à 2-2 après été menés 2-0 par les Slovènes avant de s'incliner au tie-break et de devoir se contenter de la 4e place finale.

Leur bilan de ce Championnat d'Europe, dernier tournoi majeur avant les JO-2024 de Paris, est mitigé avec un total de trois revers, en incluant leur défaite en phase de poules, contre la Roumanie.

"On a atteint l'objectif qu'on s'était fixés, à savoir jouer les demi-finales, mais ce tournoi nous a montré aussi ce qu'on devait encore faire d'ici à Paris et surtout comment on devait le faire", a constaté Andrea Giani, le sélectionneur italien des Bleus. "On est près du haut niveau, mais on n'est pas au haut niveau international"

Petite consolation, à moins d'un an de "leurs" Jeux olympiques, Earvin Ngapeth et ses coéquipiers ont signé leur meilleur résultat dans un grand rendez-vous international depuis leur sacre olympique à Tokyo en 2021.

Alors qu'ils s'étaient classés 9e de l'Euro-2021 et 5e du Mondial-2022, sans tenir compte de leur victoire dans la Ligue des nations 2022, cette 4e place les replace dans le gotha international.

Ngapeth meilleur marqueur

Les Français rêvaient d'un titre européen, huit ans après le seul dans l'histoire du volley français, conquis par cette génération dorée.

Mais après un été et une préparation perturbés par les blessures (Trevor Clévenot, Kevin Tillie) et les convalescences (Ngapeth), l'Italie, championne d'Europe et du monde en titre, et la Slovénie ont exposé leurs limites actuelles dans deux rencontres à sens unique (3-0).

Les joueurs slovènes, le 16 septembre à Rome.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les Bleus ont commencé la "finale de consolation" avec Ngapeth titulaire pour la première fois de la phase à élimination directe.

Avec également Stephen Boyer et Kevin Tillie dans l'équipe de départ, ils n'ont jamais mené dans la première manche malgré un sursaut en fin de set et l'ont concédé sur une faute au service de Yacine Louati.

Les Bleus ont mené pour la première fois en début de 2e set jusqu'à 8-8, avant de perdre pied, notamment face aux contres slovènes (11-16, 12-19, 15-23).

Malgré les entrées de Louati, de Jean Patry et de Benjamin Toniutti à la passe, ils n'ont pas perturbé les Slovènes et ont concédé le 2e set en 30 minutes (2-0).

Plus efficaces aux contres et grâce aux 5 points de Ngapeth, ils ont arraché le troisième set pour revenir à 2-1 et ont enchaîné avec le 4e manche, porté par Ngapeth, survolté et retrouvé après une longue absence de quatre mois sur blessure.

Meilleur marqueur des Bleus avec 18 points, le réceptionneur-attaquant n'a rien pu faire dans le tie-break quand la Slovénie a repris l'ascendant et rapidement pris le large.

La star des Bleus, très déçue, a vite regagné les vestiaires.

Il reste dix mois à la France pour préparer "ses" JO : "On sait ce qu'il nous reste à faire, il faudra arriver dans une meilleure configuration physiquement", a espéré leur capitaine Benjamin Toniutti.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top