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| Le Français Kentin Mahé (maillot blanc) en pleine action lors du match de l'Euro-2022 de handball entre la France et la Serbie lundi 17 janvier à Szeged, en Hongrie. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
La Serbie, avec deux défaites, est éliminée aux détriments de la Croatie, qui a battu plus tôt l’Ukraine à la Pick Arena de Szeged.
Une victoire ou un match nul suffisait, une défaite par 6 buts d’écart également. Mais les Bleus ont choisi eux de ne pas faire de calcul et de valider leur ticket pour le tour principal de belle manière face à des Serbes certes diminués par les cas de COVID et les efforts laissés samedi soir 15 janvier face à l’ennemi croate (défaite 23-20).
Impressionnants de maîtrise, les Bleus se retrouvent dans une belle position à trois jours d’aborder la suite de la compétition, puisque la première place du Groupe C leur offre deux points qu'ils garderont pour le tour principal.
Certes, la Pick Arena résonnait bien plus pour la Serbie en début de rencontre, Szeged se trouvant à sa frontière, mais cela n’a pas duré, tant les hommes de Toni Gerona ont été presque impuissants devant une équipe de France qu’ils avaient pourtant battue en qualifications de ce même Euro.
Car pour calmer l’ambiance, il y avait d’abord Vincent Gérard, une nouvelle fois monstrueux dans ses cages (10 arrêts/19 en première période !) et qui a rapidement canalisé les assauts serbes. La défense bleue a aussi réussi une nouvelle fois à museler son adversaire du soir, n’encaissant que sept buts en première période (16-7), un record depuis le début de la compétition.
Kentin Mahé intraitable
Et puis devant, un autre spectacle. Avec pour acteur principal Kentin Mahé, intraitable devant son coéquipier en club, le gardien de Veszprem Vladimir Cupara, à qui il a inscrit six buts.
Il a également brillé avec ses coéquipiers, à l’image de cette sublime action conclue par Yanis Lenne après une passe non moins superbe d’Hugo Descat en première période.
Dika Mem (5 buts) et Yannis Lenne (3) venaient participer à la fête, et les chants serbes venaient s’éteindre pour laisser résonner une Marseillaise.
Avec un écart de neuf buts à la pause, les coéquipiers de Valentin Porte ont laissé les partenaires de Bodgan Radivojevic revenir, sans jamais être vraiment inquiétés, avec Wesley Pardin qui a aussi veillé au grain.
Et après la Marseillaise, c'est un "Allez les Bleus" que les supporters ont entonné dans les dernières minutes d'une soirée presque parfaite sur la route de Budapest.
AFP/VNA/CVN