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Les entraîneurs de l'Athletic Bilbao, Marcelino Garcia Toral, et du Real Madrid, l'Italien Carlo Ancelotti, posent, le 15 janvier à Ryad, à la veille de la finale de la Supercoupe d'Espagne entre les deux clubs |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les vainqueurs des deux dernières éditions de la Supercoupe d'Espagne seront rassemblés dimanche 16 janvier dans la capitale saoudienne pour une finale attendue, après deux demi-finales palpitantes, disputées en milieu de semaine également à Ryad.
Le Real Madrid, vainqueur de la compétition en 2020 (la première édition organisée en Arabie Saoudite, à Jeddah) lors d'une finale d'anthologie contre l'Atlético Madrid (0-0 a. p., 4-1 t. a. b.), tentera de confirmer l'impression de rouleau compresseur affichée depuis le début de saison.
Les joueurs de la capitale trônent en tête de la Liga avec seize points d'avance sur le champion en titre, l'Atlético (quatrième), et ce sacre pourrait leur donner un second souffle pour la deuxième moitié de saison, un mois avant d'affronter le Paris Saint-Germain en huitième de finale aller de la Ligue des champions (le 15 février).
Benzema, époustouflant
Carlo Ancelotti, qui a pris le relais de Zinédine Zidane sur le banc madrilène l'été dernier, a une chance en or de rafler son premier trophée depuis son retour. Le technicien italien devra toutefois se passer de Dani Carvajal, positif au COVID-19 vendredi 14 janvier, placé à l'isolement, et peut-être de Marco Asensio et David Alaba, victimes de douleurs musculaires.
Mais il pourra toujours compter sur Karim Benzema, époustouflant. "Il n'a pas changé, il a gardé cette humilité. Mais les joueurs le voient davantage comme un leader. Moi aussi. Il est plus fort, plus mûr", a assuré Ancelotti samedi 15 janvier en conférence de presse.
La joie de l'attaquant du Real Madrid, Karim Benzema, après avoir marqué le 2e but face à Barcelone, lors de la demi-finale de la Supercoupe d'Espagne, le 12 janvier à Riyadh. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Etincelant lors du clasico avec un but et une passe décisive, et félicité par Xavi après le match, l'attaquant français devra toutefois se méfier de ses homologues basques dimanche 16 janvier, au stade international du Roi-Fahd, dont les 30.000 entrées disponibles (sur 62.000 places, jauge maximale fixée par les autorités locales) se sont vendues en moins d'une heure.
L'autre demi-finale entre l'Athletic Bilbao et l'Atlético Madrid (2-1) a vu éclore une nouvelle pépite : Nico Williams (19 ans), le frère d'Iñaki, a hissé les siens vers la finale en convertissant à la 81e minute un corner d'Iker Muniain repoussé par la défense.
L'Athletic, l'outsider spécialiste
Un but célébré avec effusion dans les bras de son frère, une semaine après son doublé marqué en seizième de finale de la Coupe du Roi contre l'Atlético Mancha Real (2-0).
"Si l'on veut faire de lui une icône, on se trompe. Ce serait mettre trop de pression à un garçon de 19 ans qui a un grand avenir, et un très beau présent. Il a un talent évident, mais on va y aller pas à pas", a tenté de calmer son entraîneur Marcelino après la victoire en demi-finale, jeudi.
Arrivé sur le banc basque début janvier 2021, Marcelino disputera dimanche 16 janvier sa quatrième finale avec l'Athletic Bilbao, la deuxième consécutive en Supercoupe d'Espagne, en plus des deux finales perdues des Coupes du Roi 2020 et 2021, disputées toutes deux en avril 2021.
"Notre rôle d'outsider ne nous dérange pas. C'est ainsi. Affirmer le contraire, c'est s'éloigner de la réalité. Les trois équipes présentes ici (en Arabie Saoudite) sont celles qui ont dominé la Liga ces vingt dernières années. C'est un honneur pour nous de défendre notre titre, de se dire que l'Athletic fait fière figure parmi ces trois géants", a glissé Marcelino jeudi en conférence de presse d'après-match.
L'histoire récente de l'Athletic Bilbao face au Real Madrid ne porte toutefois pas à l'optimisme : les Basques ont inquiété les Merengues lors de leurs deux derniers affrontements en championnat, mais se sont inclinés deux fois (1-0, 2-1).
"On a joué comme jamais et on a perdu comme toujours, a résumé Marcelino, malicieux, jeudi soir 13 janvier. On verra si le destin nous fera une faveur cette fois".