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Dans un supermarché à Californie, aux États-Unis. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice s'est établi à 64,6 points, contre 59,7 points en novembre, alors que les analystes s'attendaient à une modeste hausse à 60,5 points, selon le consensus publié de briefing.com.
Cette hausse ramène l'indice à des niveaux proches de ceux observés en avril dernier (65,2 points), dernier mois où l'indice était supérieur à 60 points. Il reste cependant très inférieur aux niveaux atteints sur les dix dernières années.
Le sentiment global reste plutôt négatif mais après la chute observée dans la foulée de la crise ukrainienne le niveau s'est stabilisé, a estimé dans une note Ian Shepherdson, chef économiste pour Patheon Macroeconomics.
La hausse est avant tout portée par un bond de15,5% de l'indice de confiance concernant les conditions économiques actuelles, qui passe de 59,4 points en décembre à 68,6 points en janvier.
Cette hausse intervient alors que l'inflation a reculé à 6,5% en décembre, s'éloignant un peu plus du pic de 9,1% atteint en juin dernier, en particulier sous l'effet d'une baisse des prix de l'énergie, qui est particulièrement ressentie par les consommateurs.
Ces derniers sont d'ailleurs plus confiants concernant l'évolution de l'inflation dans les prochains mois. "Les anticipations d'inflation pour l'année ont reculé pour le quatrième mois d'affilée, à 4%. Il s'agit du niveau le plus bas attendu depuis avril 2021", a détaillé Joanne Hsu, directrice de l'enquête, citée dans le communiqué. Sur le long terme, le niveau d'inflation attendu est resté inchangé, à 3%.
Mais une possible nouvelle détérioration de l'indice de confiance est envisageable, selon M. Shepherdson, "car on peut s'attendre à un affaiblissement du marché du travail dans les prochains mois, qui pourrait entraîner des craintes en terme de sécurité de l'emploi".
La hausse des taux par la Réserve fédérale, afin de faire fléchir l'inflation, doit théoriquement conduire à un ralentissement de l'économie qui entraînera une hausse du chômage.
Mais jusqu'ici, le marché de l'emploi américain s'est montré particulièrement solide, avec un taux de chômage qui reste autour de 3,5% depuis plusieurs mois et certains secteurs toujours confrontés à une pénurie de main d'œuvre.
APS/VNA/CVN