>>Hillary Clinton proche de l'investiture
La candidate démocrate |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais la candidate n'a pas crié victoire, craignant une démobilisation lors du dernier "super mardi" des primaires dans six États dont la Californie, où son poursuivant Bernie Sanders espère arracher une victoire symbolique.
Et le sénateur du Vermont a immédiatement dénoncé la précipitation médiatique, affirmant que sa rivale ne pourrait pas revendiquer de victoire avant la convention d'investiture de Philadelphie, fin juillet.
Selon l'agence de presse Associated Press, l'ancienne secrétaire d'État a dépassé la majorité absolue de 2.383 délégués nécessaire pour l'investiture, en comptant les délégués remportés lors des primaires et les superdélégués, ces responsables et élus du parti disposant du droit de vote à la convention de Philadelphie, du 25 au 28 juillet.
Les chaînes NBC et ABC ont dans la foulée déclarée Hillary Clinton vainqueur des primaires, même si l'investiture ne sera officielle qu'après le vote de la convention.
"C'est une étape importante, mais six États voteront mardi 7 juin, avec des millions de personnes devant se rendre aux urnes, et Hillary Clinton se démène pour gagner chaque voix. Nous avons hâte d'être mardi 7 juin, quand Hillary Clinton scellera non seulement une victoire dans le vote populaire, mais également une majorité des délégués désignés par les primaires", a déclaré Robby Mook, directeur de campagne.
Hillary Clinton était certaine de dépasser la barre fatidique à l'issue des primaires de mardi 7 juin, en recevant une fraction des délégués en jeu. Mais les médias américains ont avancé d'un jour l'annonce de cette victoire, en actualisant leurs estimations du nombre de superdélégués favorables à la démocrate.
"Nous sommes flattés, AP, mais nous avons encore des primaires à gagner", a écrit Hillary Clinton sur Twitter. Bernie Sanders a environ 800 délégués de retard sur elle.
Le démocrate Bernie Sanders à San Francisco (Ouest), le 6 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Son adversaire républicain pour l'élection présidentielle de novembre est connu depuis un mois : Donald Trump.
"Ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini", avait-elle dit plus tôt à des journalistes lors d'un point presse à Compton, lors duquel elle a brièvement évoqué le caractère historique de sa candidature.
"Mes partisans sont passionnés", a dit Hillary Clinton, notamment "car ils pensent qu'avoir une femme présidente enverra un message fort, un message historique sur le type de pays que nous sommes, et nos valeurs". "C'est très émouvant."
Le sénateur du Vermont dénonce tout calcul incluant les superdélégués, qu'il affirme pouvoir faire changer d'allégeance avant Philadelphie. Plus de 500 sur 700 se sont ralliés à Hillary Clinton.
"Mme Clinton n'a pas et n'aura pas le nombre requis de délégués désignés par les primaires pour sceller l'investiture", a déclaré son porte-parole Michael Briggs dans un communiqué. "Elle dépend des superdélégués qui ne voteront pas avant le 25 juillet, et peuvent changer leur avis d'ici là".