>>Première arrivée d'étudiants étrangers en Australie
>>Les universités américaines dominent toujours le classement de Shanghai
Des étudiants de New York University font la queue pour être testés au COVID-19 avant la reprise des cours, le 18 août 2020 à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les étudiants étrangers paient souvent le prix maximal en frais de scolarité et autres droits, ce qui rend leur inscription particulièrement attractive pour les universités. Mais lorsque la pandémie a conduit à la fermeture des frontières, l'annulation des vols et la fermeture des bâtiments, ce flux de trésorerie s'est tari. Aujourd'hui, les groupes éducatifs se tournent vers le président américain Joe Biden pour le restaurer.
Les établissements d'enseignement supérieur et les universités américains ont perdu des milliards de dollars lorsque la pandémie a dispersé leurs étudiants et conduit au refus de nouveaux candidats. Maintenant, "leurs semestres d'automne restent encore incertains car ils ne savent pas encore combien d'inscriptions d'étudiants étrangers ils pourront obtenir face à une bureaucratie américaine secouée par le COVID-19", indique le rapport.
"Lorsque vous ajoutez d'autres facteurs de développement communautaire, car ce sont des innovateurs et des créateurs, cela pourrait constituer un désastre à long terme s'ils ne peuvent pas venir", a commenté Elizabeth Goss, une avocate spécialisée en immigration basée à Boston et spécialisée dans l'obtention de visas étudiants.
Selon l'Institute of International Education, une organisation qui suit leurs inscriptions, près de 1,1 million d'étudiants étrangers ont fréquenté les universités aux États-Unis au cours de l'année universitaire 2019-2020.
"Si les groupes éducatifs disent qu'il est trop tôt pour prédire à quoi ressembleront les inscriptions à l'automne, la chute de 43 % des nouvelles inscriptions d'étudiants étrangers à l'automne dernier est un argument pour les étudiants préoccupés par le semestre à venir", ajoute le rapport.
Xinhua/VNA/CVN