Espagne : la croissance du PIB a atteint 0,7% au deuxième trimestre

La croissance économique espagnole a atteint 0,7% au deuxième trimestre, grâce à une forte progression des exportations et de l'investissement des entreprises, selon une première estimation publiée mardi par l'Institut national des statistiques (INE).

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Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez.
Photo : AFP/VNA/CVN

Ce chiffre est en hausse par rapport au premier trimestre (0,6%), et est supérieur aux attentes de la Banque d'Espagne, qui prévoyait une progression du Produit intérieur brut (PIB) comprise entre 0,5% et 0,6%.

Il confirme le dynamisme de la quatrième économie de la zone euro, où la croissance a atteint 3,2% l'an dernier, contre 1% seulement dans l'ensemble de l'Union européenne, selon Eurostat.

Selon l'INE, la croissance du deuxième trimestre a été tirée par les exportations, qui ont progressé de 1,1% par rapport au trimestre précédent, malgré les effets de la guerre commerciale déclenchée par la hausse des droits de douane américains.

Elle a également été dopée par l’investissement des entreprises, qui a bondi de 2,1%, et par la consommation des ménages, qui a progressé de 0,8%.

"L'Espagne maintient son dynamisme et se consolide parmi les économies avancées les plus fortes", a réagi dans un message sur X le ministre espagnol de l'Économie, Carlos Cuerpo.

Le chiffre du deuxième trimestre place l'Espagne dans une position confortable pour atteindre les 2,6% de croissance attendus cette année par le gouvernement du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez.

Cette prévision est proche de celle du Fonds monétaire international, qui a revu mi-avril ses attentes de croissance pour l'Espagne à 2,5% (+0,2 point), en dépit de la hausse des droits de douane décidée par Donald Trump.

L'impact sur la croissance de ce bras de fer commercial, qui a débouché dimanche sur un accord autour d'une taxe de 15% sur les produits européens exportés aux États-Unis, ne devrait pas être "significatif" en 2025, avait assuré Carlos Cuerpo mi-juin à l'AFP.

L'exposition de l'Espagne est en effet "comparativement faible par rapport à plusieurs de nos partenaires européens, car à peine 5% des exportations espagnoles se font en direction des États-Unis", a-t-il rappelé.

Selon M. Cuerpo, l'Espagne devrait néanmoins subir "les effets indirects" de cette guerre commerciale, en raison de ses répercussions sur la croissance de l'ensemble de l'Union européenne.

AFP/VNA/CVN

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