Care the People a choisi les enfants parce qu’ils sont les sujets les plus vulnérables et aussi l’avenir du monde. |
Quand êtes-vous venu au Vietnam pour la première fois ? Et pourquoi avez-vous choisi d’y rester?
Je suis arrivé au Vietnam en avril 1994, pour un mois, dans le cadre d’une mission médicale dans le Nord du pays. J’ai pris l’avion d’Afrique. J’ai rencontré Tâm et trois mois plus tard, elle est devenue ma femme ! C’était mon premier contact au Vietnam... et depuis je ne suis pas retourné en Afrique.
J’ai décidé de m’installer et démarrer des programmes d’aide au Vietnam sur suggestion de ma femme. Une autre raison, c’est que j’aime ce pays et le considère comme ma deuxième Patrie. Je suis très fier d’être citoyen vietnamien. J’ai en effet la citoyenneté vietnamienne. Mon nom est Luu Hoà Bình, j’ai choisi ce nom parce que ça signifie la paix.
Pourriez-vous nous parler de l’organisation Care the People ?
Nous sommes une organisation internationale à but non lucratif, créée en 2002 à partir d’un groupe d’amis partageant les mêmes idées et mêmes rêves. Nous opérons en Afrique, en Europe et en Asie.
Enzo Falconeet son organisation sont actifs dans de nombreux domaines comme la santé, la réductionde la pauvreté... |
Pourquoi avez-vous choisi les enfants comme bénéficiaires ? Quels sont les projets de Care the People ?
Care the People a choisi les enfants parce qu’ils sont les sujets les plus vulnérables et aussi l’avenir du monde. Nos programmes de soutien ont touché 5.000 enfants. Les projets sont déployés sur la base des besoins de la population et des principes généraux : coordination avec les autorités locales, projets durables conformes à la culture locale. Nous mettons actuellement en œuvre certains projets, dont le soutien aux enfants pauvres à l’école, des bourses d’études, de formation professionnelle, la construction de logements pour les pauvres, la création de fonds de microcrédit pour les femmes pauvres, les handicapés...
Pourriez-vous nous raconter une histoire mémorable dans votre travail ? Et quel message souhaiteriez-vous faire passer ?
Il y a beaucoup de moments où je suis satisfait de mon travail. Par exemple quand je soigne les plaies de quelqu’un ou quand un enfant que nous avons suivi et aidé sort de l’école avec un diplôme. Nous nous consacrons non seulement aux individus, mais aussi au développement social. Tous le monde a des compétences, du talent ou de l’argent, utilisez-les pour essayer de rendre le monde plus juste et égal.
Care the People est une organisation non gouvernementale italienne à but non lucratif fondée en 2002. Elle a été active dans de nombreux domaines comme la santé, l’éducation, la protection de l’environnement, la réduction de la pauvreté, les droits de l’homme...
Des projets de Care the People
Maison du rire : mise en service en 2008, elle vise à amener les enfants en situation difficile dans un environnement confortable, culturel et sécuritaire. Il s’agit d’un centre où les enfants bénéficient de soins de santé, de cours (dont cours d’anglais et de musique). Tous les enfants sont suivis et aidés par un groupe de bénévoles et d’experts internationaux.
Emmenez les enfants à l’école : ce projet assure soins médicaux et éducation à des enfants démunis. Chaque enfant est pris en charge par un donateur pendant toute la durée de l’enseignement obligatoire. Chaque année, on donne 100 bourses en faveur d’élèves et étudiants pauvres.
J’ai un emploi : ce projet permet aux femmes et handicapés ayant des difficultés financières de travailler en formant des coopératives ou grâce à des microcrédits.
Un médecin pour tous : Care the People s’engage à garantir le droit à la santé en investissant et en fournissant des services de santé et le personnel médical. Actuellement, cette organisation soutient la clinique My Phuoc, le centre de santé de la commune de Hoa Phong (Dà Nang) et des cliniques dentaires gratuites.
Maison amicale : le but est de faire bénéficier les familles pauvres de maisons dignes de ce nom. On coopère avec les autorités locales pour en réparer ou en construire.
Propos recueillis par Trung Khánh/CVN