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Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson (gauche) rencontre le président palestinien Mahmoud Abbas, le 8 mars à Ramallah. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce déplacement intervient alors que l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche fait planer l'incertitude sur les efforts internationaux pour résoudre ce conflit de plusieurs décennies.
"La politique de notre gouvernement au Royaume-Uni est absolument inchangée", a déclaré M. Johnson à des journalistes à Ramallah après avoir rencontré le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Malki. "Nous restons attachés à une solution à deux États, à cette vision, pour la résolution de ce conflit. Je pense vraiment que c'est possible", a-t-il assuré.
Le chef de la diplomatie britannique a toutefois dit croire que la nouvelle administration à Washington représentait une "opportunité". Il y a une volonté d'aborder les choses avec un regard neuf, et cela nécessitera du leadership des deux côtés, ainsi que de la vision et du courage".
Boris Johnson doit rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem au cours de sa première visite de travail depuis sa prise de fonctions en juillet. Il a rencontré mercredi matin 8 mars le président israélien Reuven Rivlin, dont le rôle est essentiellement honorifique.
À Ramallah, M. Johnson a critiqué la construction de colonies israéliennes et s'est prononcé contre la violence palestinienne. "Il est évidemment nécessaire pour le peuple israélien de se sentir en sécurité sans craindre le terrorisme et la violence", a-t-il déclaré, tout en pointant "le rythme accéléré de la construction de colonies".
La Grande-Bretagne a voté en faveur d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU adoptée en décembre demandant l'arrêt de la construction des colonies.
AFP/VNA/CVN