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Vue aérienne de la baie de San Francisco, en octobre 2015. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les microplastiques mesurent moins de 5 millimètres et sont souvent invisibles à l'oeil nu. On parle de microparticules quand la composition chimique n'a pas été confirmée.
Les chercheurs du San Francisco Estuary Institute et du 5 Gyres Institute ont réalisé des prélèvements pendant trois ans en divers points de cette grande baie qui longe la Silicon Valley.
Les eaux de pluie se déversant dans la baie sont la source principale de microparticules, ont découvert les chercheurs. Près de la moitié des particules avaient une "texture caoutchouteuse". Des analyses ont montré qu'il s'agissait souvent de caoutchouc naturel ou synthétique... "dont la source potentielle est l'usure des pneus", écrivent les chercheurs.
L'eau de pluie balaierait donc les fragments de pneus depuis les routes vers la baie puis l'océan.
Quant aux eaux sortant des stations d'épuration, elles contenaient beaucoup de microplastiques de source textile, comme de l'acrylique et du polyester, provenant probablement des lavages de vêtements en machines, et de microbilles venant des produits d'hygiène et de beauté.
Beaucoup de microplastiques au polyéthylène, venant probablement d'articles en plastique à usage unique et d'emballages en film plastique, ont été également trouvés.
L'intérêt de cette étude, disent les auteurs, est d'établir un premier état des lieux des sources de microplastiques. "L'étude des microplastiques n'en est qu'à ses débuts", écrivent-ils en conclusion.
AFP/VNA/CVN