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Dans son allocution d’ouverture, la Docteure Eve Wilden, directrice de l’AAI, a souligné l’importance de la région indo-pacifique, qui abrite plus de la moitié de la population mondiale, de riches ressources naturelles et de nombreuses routes maritimes majeures qui sont importantes pour le commerce mondial.
La Docteure Eve Wilden, directrice de l’Institut Asie-Afrique (AAI) de l’Université de Hambourg. |
Photo: VNA/CVN |
Ainsi, de nombreuses puissances mondiales, dont l’Union européenne (UE) et l’Allemagne, ont publié leurs propres stratégies pour l’Indo-Pacifique, tout en renforçant leur coopération et leur présence dans la région.
Cependant, les conflits et les différends persistants, en particulier ceux de la mer de Chine méridionale (appelée Mer Orientale par le Vietnam), présentent de nombreux risques potentiels d’instabilité et ne sont pas faciles à résoudre, a-t-elle déclaré.
Le professeur Thomas Engelbert, un expert de l’Université de Hambourg, a déclaré que la situation en Mer Orientale était devenue complexe.
Les violations du droit international se sont poursuivies alors que le processus de négociation d’un Code de conduite en Mer orientale (COC) entre l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine traînait en longueur avec peu d’avancées en raison d’un large fossé dans les points de vue des parties intéressées, dit-il.
Compte tenu du contexte dans lequel le monde est confronté à de graves défis politiques et sécuritaires, le professeur Thomas Engelbert a déclaré que les pays de la région de la Mer Orientale devraient restreindre leurs actions, respecter le droit international et faire des efforts conjoints pour résoudre les conflits par des moyens pacifiques sur la base du droit international, en particulier la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM) et accélérer le processus de négociation du COC.
Les participants au séminaire ont affirmé que la CNUDM et la décision de 2016 sur la Mer Orientale par la Cour permanente d’arbitrage (CPA) sont les fondements juridiques les plus solides et les plus importants pour régler les différends en Mer Orientale.
Les actes unilatéraux qui violent le droit international, les actions agressives, l’utilisation de la force ou la menace d’utiliser la force contre d’autres pays sont totalement inacceptables, ont-ils déclaré.
Selon les experts, la négociation active sur la base du droit international et du respect mutuel, en tenant compte des intérêts harmonieux des parties, ainsi que l’établissement de la confiance et le renforcement de la coopération sont la clé pour résoudre les conflits, assurer la paix, la sécurité et la stabilité dans la région et le monde.
VNA/CVN