>>Le premier réacteur nucléaire des EAU sera opérationnel en 2017
Les deux réacteurs nucléaires prévus à Hinkley Point au Royaume-Uni d'après une image de synthèse fournie par EDF à Londres le 28 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le gouvernement de Theresa May avait annoncé fin juillet sa décision d'examiner pendant encore plusieurs mois le projet de construction de deux réacteurs de type EPR par EDF à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l'Angleterre, un dossier au long cours et extrêmement important pour le groupe énergétique français.
Cette annonce britannique était tombée au moment même où EDF venait de prendre la décision finale d'investissement dans ce chantier de 18 milliards de livres (21,2 milliards d'euros), dont le coût est supporté à un tiers par le géant étatique du nucléaire chinois CGN.
La Chine s'était ouvertement agacée de ce retard inattendu pour un projet franco-chinois censé s'inscrire dans "l'âge d'or" des relations entre Pékin et Londres, amorcé sous le précédent gouvernement britannique, conduit par David Cameron, renversé en juin lors du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
La Chine était entrée au tour de table des investisseurs après la sortie du projet du groupe français Areva.
Au sein même d'EDF, le projet a provoqué des remous, les organisations syndicales ayant tenté de bloquer le projet, craignant qu'il ne fragilise la situation financière du groupe, déjà confronté à d'importants défis financiers comme la rénovation en France de ses centrales nucléaires.
AFP/VNA/CVN