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Chung Eui-yong (centre), le conseiller national sud-coréen à la sécurité, faisant sa déclaration à la presse devant la Maison Blanche le 8 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le lieu et la date d'une telle rencontre entre le 45e président des États-Unis et le dirigeant de l'unique dynastie communiste qu'est la République populaire démocratique de Corée (RPDC), n'a pas été précisé.
Ce rebondissement intervient après deux années de très vives tensions entre Washington et Pyongyang liées au programmes nucléaire et balistique nord-coréens.
Dans une brève allocution devant la West Wing de la Maison Blanche, à la nuit tombée, Chung Eui-yong, conseiller national sud-coréen à la sécurité, a annoncé que M. Trump avait accepté l'invitation pour ce sommet historique.
Le leader nord-coréen "a fait part de son désir de rencontrer le président Trump le plus vite possible", a-t-il dit. "Le président Trump a apprécié le compte-rendu et a dit qu'il rencontrerait Kim Jong Un d'ici fin mai pour parvenir à la dénucléarisation permanente", a-t-il ajouté.
La Maison Blanche a confirmé que le président américain avait accepté la proposition de l'énigmatique dirigeant trentenaire.
D'un tweet, Donald Trump, a salué de "grands progrès" sur le dossier nord-coréen, insistant sur le fait que l'homme fort de Pyongyang avait parlé de "dénucléarisation", pas seulement d'un "gel" des activités nucléaires.
M. Chung a par ailleurs précisé que Kim Jong Un s'était engagé à œuvrer à la "dénucléarisation" de la péninsule coréenne et a promis de s'abstenir "de tout nouveau test nucléaire ou de missile" pendant d'éventuelles négociations.