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Le leader nord-coréen Kim Jong-Un (gauche) et du conseiller du président sud-coréen Chung Eui-yong, lors d'une rencontre le 5 mars à Pyongyang. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le gouvernement chinois est soulagé par le très récent réchauffement intercoréen, lui qu'inquiétaient les menaces de guerre à sa frontière proférées tant par Pyongyang que par Washington.
La République populaire démocratique de Corée s'est dite prête à discuter avec les autorités américaines et à renoncer à ses bombes atomiques et ses missiles balistiques, a annoncé Séoul mardi 5 mars, après un entretien à Pyongyang entre M. Kim et une délégation sud-coréenne.
Le régime nord-coréen serait également disposé à négocier sa dénucléarisation, en échange de garanties sur sa sécurité. Enfin, Kim Jong Un et le président sud-coréen Moon Jae-in doivent se retrouver fin avril pour un sommet historique à la frontière des deux États, a indiqué Séoul.
Ces avancées spectaculaires constituent le dernier épisode en date du rapprochement amorcé à l'occasion des JO d'hiver, organisés en février en territoire sud-coréen.
"La recherche d'une solution au problème de la péninsule (coréenne) a enfin fait un pas important dans la bonne direction", s'est félicité jeudi 8 mars le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.
"Nous appelons toutes les parties, notamment les États-Unis et la République populaire démocratique de Corée, à entrer en contact et à dialoguer au plus vite", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en marge de la session annuelle du Parlement chinois.