>>Poutine : frappes russes en Syrie aident Assad mais aussi l'opposition modérée
>>Bientôt une nouvelle série de négociations internationales sur la Syrie à New York
Le secrétaire d'État américain John Kerry reçu par le président russe Vladimir Poutine, le 15 décembre au Kremlin à Moscou. |
Dix-sept pays, dont les États-Unis, la Russie, l'Arabie saoudite et l'Iran, et trois organisations multilatérales, ONU, UE et Ligue arabe, doivent se réunir pour la troisième fois depuis fin octobre au sein du Groupe international de soutien à la Syrie, dans le cadre du processus diplomatique dit de Vienne qui a accouché le 14 novembre d'une feuille de route pour la Syrie.
Ce document prévoit une rencontre à compter du 1er janvier entre représentants de l'opposition syrienne et du régime de Damas, un gouvernement de transition dans les six mois, des élections dans les 18 mois et un projet de cessez-le-feu après quatre ans et demi d'un terrible conflit qui a fait plus de 250.000 morts et des millions de réfugiés dans les pays voisins et en Europe.
Mais le sort du président Bachar al-Assad demeure le principal obstacle à une sortie de crise.
Le secrétaire d'État américain John Kerry était à Moscou le 15 décembre pour assurer auprès du président russe Vladimir Poutine que Washington "ne cherchait pas de changement de régime" à Damas.
Arrivé le 17 décembre à New York, John Kerry a rencontré son homologue saoudien Adel al-Jubeir, dont le pays est l'ennemi juré du président syrien. Ryad a réuni la semaine dernière une centaine de groupes d'opposants syriens qui ont accepté de négocier avec le régime de Damas.