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Le président des États-Unis, Barack Obama, le 5 avril à |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Nous continuons à affaiblir leur leadership, leurs réseaux financiers, leurs infrastructures. Nous allons les pourchasser et nous allons les vaincre", a déclaré M. Obama au début d'une réunion à la Maison Blanche rassemblant les plus hauts responsables militaires américains.
"Comme nous l'avons vu en Turquie comme en Belgique, l'EI a toujours la capacité de lancer de sérieuses attaques terroristes", a-t-il reconnu, avant d'insister sur sa volonté d'intensifier les efforts engagés par la coalition internationale.
"Nous travaillons pour accélérer la campagne contre l'EI", a-t-il expliqué, insistant sur la nécessité de "coordonner les activités militaires avec les autres branches du gouvernement".
"Détruire l'EI reste ma priorité numéro un. Il ne s'agit bien sûr pas seulement d'une opération militaire, mais aussi d'un réel effort en termes de diplomatie et de renseignement", a poursuivi M. Obama qui était entouré du secrétaire à la Défense, Ashton Carter, du général Joe Dunford, chef d'état-major inter-armées, mais aussi des responsables des puissants commandements régionaux de l'armée américaine.
Le secrétaire à la Défense a proposé lundi 5 avril de revoir la loi Goldwater Nichols, adoptée il y a 30 ans, qui structure l'organisation de l'armée américaine (1,3 million de soldats) et ses rapports avec le pouvoir politique.
La nouvelle organisation préconisée par M. Carter vise à renforcer l'influence du chef d'état-major inter-armées. Le combat contre le groupe État islamique a montré que "les commandements du Moyen-Orient, d'Europe, d'Afrique et des Opérations spéciales devaient coordonner leurs efforts plus que jamais auparavant", a-t-il souligné.
Une coalition internationale conduite par Washington mène depuis septembre 2014 des frappes aériennes contre l'EI en Syrie et en Irak, parallèlement aux opérations de l'armée syrienne et de la Russie contre les jihadistes.
Dans le Centre de la Syrie, l'armée syrienne s'est emparée dimanche 3 avril d'Al-Qaryatayn, l'un des derniers fiefs de l'EI dans cette région. La prise de cette ville, située à 120 km au sud-ouest de Palmyre, permet de sécuriser la cité antique et d'empêcher un retour des jihadistes qui y avaient détruit des trésors archéologiques et exécuté 280 personnes en 10 mois de présence.
AFP/VNA/CVN