>>Ouverture des 48es Assises de la presse francophone à Yaoundé
Des produits artisanaux camerounais exposés à la foire tenue en marge des 48es Assises de l’UPF. |
Dans une petite cour au 1er étage de l’hôtel Hilton où se déroulent les 48es Assises de l’Union internationale de la Presse Francophone (UPF), une quinzaine de stands est ouvert pour présenter les différents produits agricoles, culturels et artistiques du Cameroun. Objets d’art, articles de souvenir, produits textiles, aliments, pharmacopée, vêtements traditionnels des quatre aires culturelles camerounaises... c’est une fête de couleurs, de saveurs et de parfums qui font plaisir les visiteurs. Selon les exposants, ces produits de créativité et de qualité sont exclusivement "Made in Cameroun", de nombreux sont faits à la main.
"J’ai des statuettes, des sculptures et des tableaux faits à base du bois noir d’ébène. Pour les bijoux, j’ai des bracelets et colliers en bronze. Tous ces objets d’art, je les fais moi-même", a confié un exposant, fierté aux yeux et sourire aux lèvres. "J’aime bien les articles qu’il a faits, typiques en formes et variée en couleurs", a avoué une journaliste venant de l’Europe.
Si la saveur du café camerounais apprécient les hommes, la beauté des tissus, des foulards, des chapeaux ou babouches attirent les femmes. Une membre de la Section UPF congolaise a confié "contente" d’avoir choisi quelques colliers et babouches pour offrir aux membres de sa famille.Le cosmétique naturel est aussi une fierté des Camerounais. Plusieurs stands vendent des produits cosmétiques typiques comme huiles essentielles, savons, des produits 100% naturel fabriqués à partir d’un mélange d’huiles végétales, d’argile et d’algues pour la fabrication des masques corporels.Cette exposition de l’artisanat camerounais est vraiment un rendez-vous des bonnes affaires, un lieu de relaxe, loin des débats acharnés sur émotions et informations du journalisme. Au plus grand bonheur des journalistes qui veulent se faire ou faire des cadeaux aux proches et amis ou simplement faire du tourisme sans plus voyager.
Texte et photos : Hà Nguyên/CVN