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Le Cirque de Paname le 14 novembre 2019 à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Auteur et concepteur du Monde de Jalèya, Ludovic Marcato, 35 ans, fondateur du Cirque de Paname, promet de grands spectacles "portant haut les valeurs de la créativité, de l’innovation et du savoir-faire français".
Sur l’hippodrome de Longchamp, la compagnie du Cirque de Paname a installé son chapiteau géant sans poteaux, grâce à un nouveau concept d’arches métalliques qui offre 2.500 places bénéficiant d’une visibilité totale sur 6.000 m2.
"Cirque de Paname souhaite renouveler l’offre en réunissant toutes les disciplines de la scène, pas seulement des numéros de cirque contemporain", a expliqué Ludovic Marcato qui est passé par le Cirque du Soleil avant de participer à plusieurs comédies musicales à succès dont Mozart, l’opéra rock, 1789, Les Amants de la Bastille, Mugler Folies et Résiste de France Gall.
Le Monde de Jalèya, sa première création, a été conçu comme un grand voyage imaginaire, porté par des chansons inédites et des musiques épiques. Un challenge qui tient ses promesses grâce à des technologies dernier cri comme un odorama et des jeux d’eau assistés par ordinateur. Acrobates, danseurs, comédiens, chanteurs et musiciens dans 200 costumes extravagants : 70 artistes et techniciens sont mobilisés.
Funambules, acrobates et son spatial
Le chapiteau du Cirque de Paname en construction à Paris le 28 octobre 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En fil rouge, l’histoire d’Oliver, un enfant qui découvre dans un grenier un coffre rempli d’objets dont une vieille lanterne aux pouvoirs mystérieux qui l’amèneront à parcourir les royaumes des éléments de la nature. Accompagné de Knosios, un mystérieux guide, Oliver traverse des territoires fantastiques, rencontrant les créatures qui les peuplent.
Dès le lever de rideau, le spectateur en prend plein les yeux avec l’envol par un impressionnant ciel d’orage d’une montgolfière qui emporte les deux héros. Pour prolonger l’immersion, des bracelets lumineux distribués au public prennent les couleurs dominantes des différents tableaux très spectaculaires, aux tonalités oniriques sublimées par un son spatial.
Funambules et acrobates aux rubans, sur trapèzes volants ou sur mâts aériens se succèdent au rythme de l’histoire. Parmi les moments de grâce, la rencontre du jeune Oliver avec un cheval mécanique, taille réelle, animé par deux artistes. Plus tard, une nymphe joue du trapèze dans une sphère transparente propulsée dans les airs.
Acrobates du Cirque de Paname le 14 novembre 2019 à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La vingtaine de chansons du spectacle sont interprérées par un groupe pop-rock endiablé, accompagné d'une vingtaine de danseurs lancés dans des chorégraphies acrobatiques du Français Skorpion, le champion du monde 2009 de hip-hop qui a travaillé avec Madonna et Kylie Minogue.
Le spectacle peut se prolonger avec un roman Jalèya, dans l’ombre d’Oliver Wynd, co-écrit par Ophélie Pemmarty et Ludovic Marcato.
Installée en résidence d’hiver sur l’hippodrome de Longchamp, la compagnie du Cirque de Paname engagée dans "le retour de la tradition des grands spectacles à Paris et en tournées", annonce un nouveau show chaque année.