Des responsables de l'ONU en Syrie pour aider les civils de Yarmouk

Un responsable de l'ONU a affirmé dimanche 12 avril à Damas la détermination des Nations unies à venir en aide aux civils ayant fui le camp palestinien de Yarmouk contrôlé en partie par les jihadistes, tout en se disant "très inquiet" pour ceux restés à l'intérieur.

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Au même moment, dans le Nord de la Syrie, à Alep, neuf personnes dont cinq enfants sont mortes dans un raid aérien du régime contre une école, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Un sixième enfant et deux autres civils sont morts dans des raids séparés sur des secteurs rebelles de l'Est de la ville.
Dans la capitale, le commissaire général de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens, Pierre Krähenbühl, a rencontré des déplacés de Yarmouk installés dans une école du quartier voisin de Tadamon.
Pierre Krähenbühl, le commissaire général de l'UNRWA, rencontre des déplacés palestiniens du camp de Yarmouk, le 12 avril à Damas.
Photo : AFP/VAN/CVN

"Nous sommes déterminés à fournir des aides à ceux qui ont décidé de quitter temporairement" Yarmouk et à permettre à ceux souhaitant faire de même de "sortir du camp en toute sécurité", a expliqué M. Krähenbühl.
L'objectif de l'ONU est aussi de savoir "comment fournir des aides à la population à l'intérieur" du camp, pour qui "nous restons très inquiets", a-t-il dit, ajoutant : "la communauté internationale ne peut pas abandonner (les Syriens) lorsqu'ils sont dans le besoin".
Mettre fin aux souffrances

Le 1er avril, le groupe État islamique (EI) a pris d'assaut Yarmouk, un grand quartier du sud de Damas. Près de 18.000 civils palestiniens et syriens, déjà meurtris par des mois de siège imposé par le régime, ont été pris au piège des combats entre groupes palestiniens et jihadistes dont les positions sont bombardées par l'aviation du régime.
Jusqu'à présent, près de 2.500 Palestiniens ont été évacués et se sont réfugiés dans des quartiers voisins.
M. Krähenbühl a écouté les doléances des déplacés palestiniens, assis par terre à côté d'une femme portant un bébé dans ses bras. Un homme lui a demandé s'il était possible que les enfants aillent à l'école. Un autre lui a raconté les conditions terribles de la population assiégée, la faim qui les a poussés à manger de l'herbe.
Au moins 200 personnes sont mortes depuis le début du siège, dont plusieurs dizaines de la faim, selon des ONG.
L'émissaire adjoint de l'ONU pour la Syrie, Ramzy Ezzeldin Ramzy, est lui aussi à Damas "pour parvenir à une solution mettant fin aux souffrances des habitants du camp", selon un responsable onusien.
Envoyé par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, M. Ramzy "a eu des contacts avec des dirigeants palestiniens, syriens et des diplomates de l'ONU" et "tente de faire acheminer des aides aux habitants de Yarmouk et de faire en sorte que ces habitants ne soient pas les victimes des combats".

AFP/VNA/CVN

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