>>France : de nombreux vols annulés au deuxième jour de grève des aiguilleurs
Une Assemblée générale du personnel de Radio France, le 8 avril 2015 à la Maison de la Radio à Paris |
La poursuite du mouvement a été votée à une très forte majorité, moins une voix et onze abstentions, par les quelque 300 personnes réunies pour cette Assemblée générale.
Les syndicats ont ensuite rejoint le médiateur, nommé par le gouvernement jeudi 9 avril pour dénouer le conflit, pour une première réunion à huis-clos.
"La mobilisation ne peut pas s'arrêter par cette simple nomination. Ce sera sur du concret qu'on se décidera les uns et les autres", a souligné Jean-Paul Quennesson, du syndicat SUD, lors de l'Assemblée générale. "Il va falloir des résultats tangibles sur les quatre préavis (qui ont motivé la grève démarrée le 19 mars, NDLR) et notamment sur celui qui concerne l'emploi", a-t-il ajouté.
"La grève s'arrêtera un jour, mais pas la mobilisation. Ca va prendre des mois de discussions et on espère que ce Monsieur (le médiateur, NDLR) sera là plusieurs semaines pour qu'on ait un plan stratégique totalement revisité", a expliqué Philippe Ballet, délégué Unsa.
En arrivant vendredi matin 10 avril à Radio France, le médiateur Dominique-Jean Chertier avait souligné que "le dialogue social n'était jamais définitivement rompu".
"C'est une belle maison. Il faut pouvoir s'en sortir rapidement", avait-il expliqué sur France Info à propos de la grève sans précédent qui touche Radio France depuis 23 jours.
AFP/VNA/CVN