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Les entreprises devront mettre en place des "procédures de vérification" pour évaluer les risques et corriger les "effets néfastes de l'intelligence artificielle dans un délai raisonnable". |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après l'adoption en novembre 2021 par plus de 50 pays des premières règles mondiales en matière d'intelligence artificielle (IA), "nous franchissons une nouvelle étape majeure en obtenant le même engagement concret de la part de grandes entreprises", a salué Audrey Azoulay, directrice générale de l'UNESCO, citée dans un communiqué de cette instance onusienne.
Une telle alliance est "essentielle pour développer une IA qui soit au service du bien commun", a-t-elle estimé.
Outre Microsoft, figurent notamment parmi les signataires LG AI Research, centre de recherche du conglomérat sud-coréen LG, le groupe chinois Lenovo, l'éditeur de cartes bancaires Mastercard, le groupe de logiciels américain Salesforce ou encore l'opérateur espagnol de télécommunications Telefonica.
Tous s'engagent par ce document "à assumer pleinement leur rôle dans la protection des droits humains, lors de la conception, du développement, de l'achat, de la vente et de l'utilisation de l'IA".
Concrètement, les entreprises devront mettre en place des "procédures de vérification" pour évaluer les risques et corriger les "effets néfastes de l'intelligence artificielle dans un délai raisonnable".
L'accord a été signé au centre de congrès de Kranj, près de la capitale slovène Ljubljana, où se tient le deuxième Forum mondial de l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) sur le sujet.
Il survient quelques jours après le feu vert donné par les États membres de l'Union européenne à une législation inédite au niveau mondial pour réguler l'IA après d'intenses négociations sur l'équilibre entre innovation et sécurité.
L'apparition fin 2022 de ChatGPT, de la start-up californienne OpenAI, capable de rédiger des dissertations, poèmes ou traductions en quelques secondes, et d'autres systèmes capables de créer des sons ou des images, ont révélé au grand public le potentiel immense de l'IA. Mais aussi certains risques : la diffusion de fausses photographies, plus vraies que nature, a alerté sur le danger de manipulation de l'opinion.
AFP/VNA/CVN