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Le torero mexicain Diego Silveti à la Monumental Plaza de toros Mexico, à Mexico, le 28 janvier 2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Un tribunal de Mexico a réautorisé vendredi 2 février les corridas, qui venaient d'être suspendues par un juge mercredi, seulement trois jours après leur reprise officielle, à la demande d'une association de défense des animaux.
L'interruption des corridas "impacte de manière négative toute une série d'activités et de droits qui, au moins jusqu'à présent, constituent une activité licite", a estimé le tribunal dans sa décision rendue publique dans un communiqué.
La société organisant les corridas dans la capitale s'est félicitée de cette nouvelle, affichant son "engagement" envers "les traditions et la richesse culturelle" liées à la tauromachie.
Ce nouveau revirement ne sera peut-être que de courte durée, puisqu'une audience est prévue le 7 février pour décider une éventuelle interdiction de la corrida à Mexico.
"Le fond de l'affaire n'est pas réglé" et "nous épuiserons tous les recours légaux pour la défense du bien-être animal", a déclaré le député du Congrès de la ville de Mexico Jorge Gaviño, qui soutient une association opposée à la tauromachie.
Des centaines de personnes avaient manifesté autour des arènes de la capitale contre le retour de la corrida dans l'imposante "plaza".
Dans le contexte de la controverse juridique, le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador, qui s'oppose à la corrida, a proposé un référendum dans la ville pour décider de l'avenir de la tauromachie.
Quatre des 32 États du Mexique ont déjà interdit la corrida.
D'autres pays d'Amérique latine ont également débattu de la question. La Colombie et l'Équateur ont interdit la mise à mort des taureaux, le Venezuela a annulé certaines corridas et au Pérou, les tribunaux se sont prononcés contre l'interdiction.
AFP/VNA/CVN