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Un grand nombre de touristes arrivent dans la zone où se déroule le combat des bœufs de Mù La. |
Photo : BBK/CVN |
Les combats de bœufs font désormais partie de la culture spirituelle unique du Pac Nam. Pour le peuple H’mông, les bœufs de combat sont considérés comme un symbole de la force. La fête de combats de bœufs, qui a généralement lieu à l’occasion des fêtes et du Têt. Les combats de bœufs apportent l’excitation aux touristes et aux minorités ethniques. Dès le petit matin, les gens se sont rassemblés en costumes colorés et ont afflué vers la zone de combat de bœufs.
Il y avait encore du brouillard, mais Sùng Van Su, habitant du village de Nam Cap (commune de Công Bang), a amené le bœuf le plus gros et le plus fort dans la zone où se tient la fête Mù La pour participer à la compétition de bœufs.
Il a déclaré : Le concours de combats de bœufs a eu lieu dans l’attente des habitants et de nos éleveurs de bœufs. Chaque année, quand il y a la fête, j’y amène aussi des bœufs pour la compétition. La guilde est organisée selon un format de compétition tour par tour, celui qui remporte les matchs sera sélectionné pour participer au tour suivant, et la finale pour choisir le champion.
Ly Van Thành (habitant du village de Lung Phac) a confié : Les H’mông chérissent les bœufs de combat, l’étable doit être en bois solide, le sol est propre, beau et bien entretenu. Pour devenir un bœuf de combat, le bœuf doit être en bonne santé, avoir de longues cornes, la peau épaisse, le poil lisse...
"Mon bœuf a été achetée au Laos pour 70 millions de dôngs, il est élevé pendant un mois, et je l’amène pour combattre. Avant le jour du concours, les bœufs sont soigneusement soignés, brossés, lavés et en bonne santé", a-t-il indiqué.
Cette année, le titre de champion avec un prix de 1,5 million dôngs revient au bœuf de Ly Van Anh (village de Lung Phac). Avec de nombreuses années d’expérience dans l’élevage de bœufs de combat, il a confié : La chose la plus importante dans le choix d’un bon bœuf de combat, ce sont les yeux et les cornes.
Après le combat, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, les bœufs continuent d’être soignés par leurs propriétaires, étant une grande fortune familiale, et continuent de participer aux concours de combat de l’année suivante. Le bœuf gagnant est la fierté de la famille et de tout le village.
Le maintien du combat de bœufs montre la beauté traditionnelle des H’môngs ; l’attachement communautaire, les compétences pour prendre soin des animaux de compagnie des gens, ce contribuant ainsi à préserver la culture unique du peuple H’mông à chaque fête.
NDEL/VNA/CVN