>>Cancers : amélioration de la survie grâce aux thérapies ciblées
>>Totalement paralysé, il réussit à se servir de son bras grâce à des implants cérébraux
Le petit pied d'un bébé prématuré. |
Ce système a été mis au point par des chercheurs de l'EPFL et du CSEM (Centre suisse d'électronique et de micro-technique) et permet de mesurer en continu les paramètres vitaux des prématurés, sans leur poser de capteurs sur la peau. La caméra remplace ces capteurs, indique l'EPFL, qui génèrent près de 90% de fausses alertes.
Les premiers tests sur nouveau-nés devraient débuter prochainement à l'Hôpital universitaire de Zurich, partenaire du projet. Aucune date n'a cependant été donnée.
"Les capteurs actuels, posés sur le torse des bébés, sont si sensibles qu'ils génèrent près de 90% de fausses alertes, surtout dues aux mouvements des bébés", a expliqué le Dr Jean-Claude Fauchère, médecin-adjoint de la clinique de néonatalogie à l'Hôpital universitaire de Zurich. "Cela entraîne un inconfort pour le bébé, que l'on doit à chaque fois manipuler, et un important facteur de stress ainsi qu'une mobilisation inutile des infirmières. Elles peuvent potentiellement moins bien gérer les vraies urgences, ce qui perturbe leur travail de soins", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.
Avec les caméras, aucun contact physique n'est requis. Le rythme cardiaque est détecté à partir des variations légères de la couleur de la peau du bébé, dues aux battements du cœur.
La respiration est analysée via les mouvements du thorax et des épaules. La nuit, des caméras infrarouges prennent le relai, ce qui permet d'assurer le contrôle en continu.
AFP/VNA/CVN