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Un homme regarde l'iPhone 7 d'Apple en vente dans une boutique de Buenos Aires, le 7 avril en Argentine. |
Le modèle de l'iPhone 7 était par exemple vendu en moyenne 1.925 dollars, contre 1.582 au Brésil, 1.204 en Espagne et 969 dollars au États-Unis ou au Japon. Le salaire moyen en Argentine avoisine les 950 dollars par mois.
Apple avait cessé de commercialiser ses produits dans la troisième économie d'Amérique latine en 2011, après la décision du gouvernement de gauche de Cristina Kirchner de mettre en place une taxation plus avantageuse uniquement pour les marques étrangères d’électronique qui assemblaient leurs produits dans la province de Patagonie, à l'extrême sud de l'Argentine.
À la différence des Sud-Coréens Samsung ou LG, Apple avait refusé de se plier à cette mesure et de payer des droits de douanes très élevés, et les Argentins avaient dû se résoudre à acquérir les appareils de la marque à la pomme à l'étranger. On estime qu'il y a un demi-million d'iPhones qui circulent dans le pays, selon des sources du marché.
L'Argentine est gouvernée depuis décembre 2015 par le président de centre droit Mauricio Macri, qui a imprimé un virage libéral tranchant avec les années de gouvernements de gauche de Nestor puis Cristina Kirchner (2003-2015).
Son gouvernement a également lancé des réformes impopulaires affectant le pouvoir d'achat afin de lutter contre l'inflation, qui a dépassé 40% sur l'année 2016. Elle devrait atteindre 29 à 33% en 2017, selon l'institut de statistiques de l'université privée UMET.
Ses mesures d'austérité ont déclenché une grève générale jeudi 6 avril, largement suivie dans le pays.