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Une femme sur la Promenade des Anglais à Nice, le 8 mai |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une grande majorité de la population s'apprête à sortir de deux mois de confinement, mesure inédite et globalement respectée sur l'ensemble du territoire, permettant une nette décrue de l'épidémie, selon les autorités.
Dans la nuit de vendredi 8 mai à samedi, l'Assemblée nationale a voté en première lecture le projet de loi prolongeant l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 10 juillet et qui intègre des mesures liées au déconfinement progressif à partir de lundi.
Selon le dernier bilan officiel vendredi soir 8 mai, 26.230 personnes ont succombé au coronavirus depuis le 1er mars, soit 243 de plus sur les dernières 24 heures, dont 9.733 dans les établissements médico-sociaux et les Ehpad (+132).
La pression sur les services de réanimation continue de s'alléger, avec 93 patients atteints de la maladie de COVID-19 en moins, soit 2.868 cas graves.
Compte tenu de la circulation du virus et du risque de saturation des hôpitaux, quatre régions (Ile-de-France, Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté) sont classées en rouge sur la carte établie par le ministère de la Santé, ainsi que le département de Mayotte, où le déconfinement est même renvoyé au-delà du 11 mai et où le gouvernement va envoyer des moyens supplémentaires.
Cela maintient 32 départements au total et près de 27 millions d'habitants dans un régime encore très contrôlé.
Et dans tout le reste du pays, en vert sur la carte, "il faut se garder de penser que tout est réglé, qu'il n'y a plus besoin de se laver les mains, qu'on peut s'embrasser, etc.", a mis en garde sur Franceinfo la virologue Marie-Paule Kieny, membre du Comité analyse recherche et expertise (Care) chargé de conseiller le gouvernement.
AFP/VNA/CVN